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Le Prince du Burundi
aquarioguppy
Michel
Eric
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76Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Dim 1 Aoû 2010 - 21:45

altum

altum
Membre très actif du forum
Membre très actif du forum

ca me degoute de voir ca et ca me fait gerber (desole mais ya pas d'autres mots)il ne faut pas se laisser faire et faire une petition pour arreter ces abominations de connards d'humains qui veulent faire du fric :stop: :stop: :stop: :jgsd: :jgsd: :jgsd: :jgsd:

77Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Dim 1 Aoû 2010 - 22:05

Le Prince du Burundi

Le Prince du Burundi
Animateur
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Mais jusqu'a ou la connerie humaine va t'elle aller

78Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Dim 1 Aoû 2010 - 23:24

thierry

thierry
Membre d'honneur
Membre d'honneur

Un des moyens de lutte contre de telles abbérations, une belle lettre à nos chers

députés, et autres élus, proposé par la FFA:

Monsieur le ministre de l’Ecologie et du Développement Durable
Monsieur le ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Mesdames et Messieurs les Députés
Mesdames et Messieurs les Sénateurs
Mesdames et Messieurs les Députés européens

Depuis plusieurs millénaires, l’homme a sélectionné des poissons, tout d’abord dans un but alimentaire puis, de nos jours, plutôt dans un but esthétique.
La Fédération Française d’Aquariophilie et ses adhérents, notamment par l’intermédiaire de notre Comité d’Ethique, combattent aujourd’hui l’hybridation aboutissant à la création de « monstruosités » n’ayant plus rien de commun avec les magnifiques souches sauvages que nous connaissons. Aujourd’hui, une nouvelle menace, que nous estimons extrêmement dangereuse, nous arrive de l’étranger.

Des chercheurs taïwanais ont annoncé avoir récemment réussi la reproduction de poissons transgéniques fluorescents jusqu’à la cinquième génération.
Il y a quelques années, des essais étaient réussis, sur une petite échelle, avec Brachydanio rerio. Aujourd’hui, il d’agit d’espèces de la famille des Cichlidae ; Pterophyllum scalare et Amatitlania nigrofasciata. Il s’agit là non pas de travaux concernant la recherche scientifique mais uniquement de procédés destinés à générer des profits. Déjà, le commerce taïwanais propose ces poissons transgéniques et espère commercialiser internationalement ces « monstres » dès 2012, prévoyant une valeur commerciale de 60 millions de dollars.
Sur un site internet (http://www.ornamentalfish.com.tw/index.asp?au_id=24), le Dr Jyh-Yih Chen, du centre de recherches marines de Taïwan, avoue d’ailleurs que ces « travaux » ont une influence cruciale sur le développement de la recherche concernant les animaux familiers biotechnologiques ayant une valeur économique élevée.

L’Ornamental Aquatic Trade Association a exprimé son désaccord, estimant que les poissons ne sont pas des gadgets. Nous sommes en accord total avec cet avis. Tout nous laisse donc penser que des tentatives de commercialisation, sur le marché français, de poissons génétiquement modifiés, pourraient être réalisées dans un proche avenir.

Pour la première fois en France, un être vivant dont le génome a été modifié et ce, sans aucune utilité pour la recherche et la science, pourrait être mis à la disposition du grand public. Nous ne pouvons accepter que des transferts de gènes soient effectués uniquement pour des motifs financiers. Il s’agit là d’une nouvelle atteinte à la nature. Elle nous est intolérable.

Une société privée, mandaté par Taikong Corporation a estimé que « …les risques de dissémination sont très faibles ». C’est donc avouer, à mots cachés, que les risques existent. Qui peut garantir que ces espèces transgéniques ne pourront pas s’acclimater dans les eaux chaudes de certaines régions françaises comme nous avons pu le constater pour la tortue de Floride ? Quelles en seront alors les conséquences ?

La France et l’Union Européenne doivent purement et simplement interdire l’importation de toute espèce d’animal d’ornement transgénique sur leur territoire. C’est un principe de précaution élémentaire mais aussi un signe de respect envers la nature.

De ce fait, nous vous demandons de faire en sorte que, conformément aux dispositions du code de l'environnement relatives aux organismes génétiquement modifiés (articles L. 533-1 à L. 533-7) et de la directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement, aucune autorisation ne soit délivrée pour l’importation, en France comme dans les pays de l’Union européenne, des espèces d’ornement génétiquement modifiées.

Vous en remerciant et restant à votre entière disposition, nous vous prions d’agréer …

je dirais que la lettre est bien torchée, mais quant au résulat, je reste septique.

Burnus m'a soumis une idée que j'ai eu aussi en répondant au post, pourquoi nous club d'aquariophilie, ne ferions pas non plus une pétition en mettant un maximum de clubs avec nous ?

79Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Lun 2 Aoû 2010 - 5:23

altum

altum
Membre très actif du forum
Membre très actif du forum

en esperant que la lettre ait un impact mais comme toi thierry je reste septique

80Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Lun 2 Aoû 2010 - 10:06

Eric

Eric
Membre du club
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Fleuve du Mékong : les poissons géants en danger

Un tout nouveau rapport du WWf Mékong déclare que le fleuve du Mékong constitue l’habitat d’un grand nombre de poissons géants d’eau douce, parmi lesquels quatre des six plus grands et plus lourds du monde.

Un tout nouveau rapport du WWf Mékong déclare que le fleuve du Mékong constitue l’habitat d’un grand nombre de poissons géants d’eau douce, parmi lesquels quatre des six plus grands et plus lourds du monde.

Le fleuve abriterait plus d’espèces de poisson géant que nul autre fleuve, notamment lesants du Mékong. Le record pour un animal d’eau douce est détenu par ce poisson-chat péché en 2005 dans le Mékong, qui pesait 293 kg.

Il existe aussi la raie géante Himantura chaophraya dont un spécimen péché le 28 janvier 2009 dans le Mékong a été estimé entre 250 et 350 kg pour une longueur sans la queue de 2,01 sur 2,10 mètres.

Le poisson-chat géant du Mékong (Pangasianodon gigas) est une espèce de grand poisson-chat appartenant à la famille des pangasiidés d'eau douce. Il est le seul représentant de son genre, Pangasianodon.

Ce poisson-chat détient le record mondial du plus grand poisson-chat jamais pêché en eau douce: 3m pour 300kg. Le poisson-chat géant du Mékong est l'espèce la plus grande et la plus rare d'Asie du sud-est.

Endémique à la moitié inférieure de la rivière du Mékong, ce poisson-chat est en danger d'extinction à cause de la surpêche, ainsi que la diminution de la qualité de l'eau due au développement et des barrages à l'amont . La Liste rouge de l'UICN le recense comme une espèce de poisson en danger critique d'extinction, alors que le nombre de spécimens vivant dans la nature n'est pas connu. Les données relatives aux captures indiquent que la population a chuté de 80% au cours des 14 dernières années.

Il est également inscrit à l'Annexe I de la CITES, stipulant l'interdiction de la commercialisation internationale de cette espèce.

Dans la Anthropologists' Cookbook (1977) Jessica Kuper note l'importance de la pa Beuk pour le peuple lao et a fait remarquer: «Dans le passé, cet énorme poisson, qu'on trouve uniquement dans le Mékong, a été assez abondant, mais ces dernière années, le nombre de prises esttombé à quarante puis, trente puis vingt, et en 1976 peut-être encore moins. C'est triste car il s'agit d'un poisson noble et mystérieux, vénéré par les Lao."

La pêche du poisson-chat géant du Mékong est illégale en Thaïlande, au Laos et au Cambodge, mais les interdictions semblent inefficaces et le poisson continue à être capturé dans ces trois pays. Toutefois, en reconnaissance de la menace d'extinction de l'espèce, près de 60 pêcheurs thaïlandais ont décidé d'arrêter la capture des poissons-chats en danger en Juin 2006, pour marquer le 60e anniversaire de l'ascension au trône du roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej.

La Thaïlande est le seul pays à autoriser la pêche pour l'élevage personnel. Ceci contribue à sauver l'espèce des lacs, l'achat d'alevins par le programme d'élevage gouvernemental générera un revenu supplémentaire qui permet au programme de reproduction de fonctionner.

Si des lacs de pêche comme le Bung Sam Ran à Bangkok possèdent des spécimens atteignant 140 kg, la plupart font 18 kg. Quelques sociétés se spécialisent dans la capture des plus gros poissons. Ces poissons ne sont pas agressifs mais habitués aux forts courants du Mékong, ils sont très puissants.

On peut également voir le poisson-chat géant du Mékong dans la rivière de BangKok, en allant les nourrir aux temples, le plus gros spécimen repéré à ce jour pèse approximativement 25 kg.

Cette espèce doit atteindre 50-70 kg pour se reproduire, mais ne se reproduit pas dans les lacs. Le Département de la pêche en Thaïlande a lancé un programme d'élevage pour renouveler les stocks du Mékong, il reste encore à voir si les poissons fraient en captivité.

pour sa part, raie géante d'eau douce (Himantura chaophraya) est une raie d'eau douce du sud-est-asiatique.

C'est un poisson bathydémersal (qui vit et se nourrit sur le fond en dessous de 200 mètres de profondeur d'eau), vivant en eaux douces ou saumâtres comme les embouchures fluviales, le Mékong…

Cette espèce vit dans les régions asiatiques tropicales entre les latitudes 20° Sud et 25° Nord. Sa taille atteint les 240 cm (queue non incluse, on parle du diamètre des "ailes"), son poids excède les 600 kilos…

Peu pêchée, c'est une espèce protégée, soumise depuis peu à une aquaculture expérimentale (certainement plus à des fins d'étude et de préservation de ce joyau aquatique).

Or, ces poissons géants sont aujourd’hui menacés par les projets de construction de barrages liés à des centrales hydroélectriques, qui les empêchent de migrer vers leurs zones de reproduction, peut on lire dans un communiqué de presse.

Pas moins de onze nouveaux projets de construction de barrages sont en cours dans le bras principal du Mékong inférieur, parmi lesquels celui de la province de Sayabouly au Laos. Si cet ouvrage voit le jour, c’est toute la population de poissons géants du Mékong qui va disparaître, déclare le WWF dans son rapport.

Doris Calegari, responsable des projets Mékong au WWF Suisse, explique à cet effet : «Le WWF demande un moratoire sur les grands barrages du bassin du Mékong inférieur (...) Il est urgent d’analyser les impacts de la construction de ces barrages sur l’équilibre écologique du fleuve Mékong et de ses affluents.»

Afin de répondre à court terme à la demande en électricité, le WWF apporte son soutien à des projets de centrales hydrauliques durables sur les affluents du Mékong sur lesquels des barrages sont déjà aménagés.

81Le post-gazette - Page 4 Empty Re: Le post-gazette Lun 2 Aoû 2010 - 10:14

Eric

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