le 29/10.
Voici encore une bonne journée de pêche, malheureusement ce sera notre dernière journée,
que le temps passe vite!
En une heure, nous nous rendons sur notre étape.
Hernan se rend au village afin de demander un guide et un péké-péké.
Anthony et Donatien partent avec l'annexe se livrer à la pêche à la ligne avec Serge.
J'embarque avec Philippe sur le péké-péké avec nos armes bien sûr, nos épuisettes, et
quelques sacs plastiques et un sceau.
Nous demandons à visiter un petit cours d’eau presque à sec, mais grouillant de vie.
Tandis que les deux embarcations s’engagent dans la quebrada, nous débouchont
dix minutes plus tard dans une cocha qui sent la sérénité.
Le village qui la borde semble tranquille, le terrain autour est bien nettoyé, les
riverains sont à l'écart de la circulation du fleuve, un père et son fils tendent
des filets.
Les jeunes lancent leurs lignes, sur ce lac propice à cette activité.
Philippe et moi débarquons sur la rive gauche de la cocha.
Notre guide est accompagner d'un jeune garçon que je prend pour son fils
Nous les suivons dans la forêt sur un petit sentier, la végétation est luxuriante
et la diversité nombreuse.
Notre guide, qui doit trouver la saison fraiche, à mis un bonnet de laine sur la
tête, pour ma part je trouve la température assez chaude, bien que supportable, je
suppose que je commence à m'y habitué.
Nous marchons environ une demie heure de façon rapide, nous avons du mal à le
suivre, le sentier étant pas mal encombré de branches, de racines, voir de troncs
qu'il faut enjambés.
Le sentier semble arriver nul part, et notre guide d'en détourne, nous ne le
voyons plus, Hernan, qui nous accompagne, l'appel, et nous l'entendons au loin
nous répondre que fait il?
Finalement nous réussissons à le rejoindre, il faut se frayer un chemein à la machette,
il à trouver un petit ruisseau désseché, il reste un fond d'eau, sous un tapis de
feuilles.
Nos premiers coups d’épuisettes nous rapportent quelques crevettes.
Une nouvelle fois, nous nous sentons un peu impuissant, notre guide, et le gamin
Hernan, prennent les choses en main. Ils n’hésitent pas à descendre jusqu’à mi-
taille dans ce trou pour passer les épuisette bien au fond et nous rapporte une
belle quatité de Corydoras.
Ils s’amusent même à les compter.
Philippe de son côté réussis à attraper depuis qu'il à trouver un tronc à moitié immergé
qui lui sert d'appui, quelques petits characidés, mais qui sont très fragiles.
Ils n’ont même pas supporté le transport du retour au bateau.
Au milieu des characidés il prend aussi deux ou trois gasteropecilidés ainsi que
quelques lebiasinidés genre copella ou pyrrhulina.
Les Shirui 'Corydoras" ayant remplient pas mal de sacs, il nous apparaît
judicieux de rejoindre le bateau. Nous donnons encore deux ou trois coups
d’épuisette dans un autre trou d’eau que nous avions traversé en venant.
Et je vois Philippe en plein bonheur, il récolte un Nannostomus se rapprochant de
la forme eques, son poisson fétiche et un magnifique Carnegiella strigata.
Rentré sur le Selva viva, nous retrouvons nos trois lascars, qui ont un beau
teint rouge écrevisse, la créme solaire étant rester aux oubliettes.
Donatien à les cuisses, vraiment rouges.
La journée est vraiment chaude, et du coup, nous attendrons un peu aprés le
déjeuner pour y retourner.
Notre guide reviendra nous chercher vers dos de la tarde, et cette fois Anthony se joint
à nous, pour ce qui sera notre dernière pêche.
Nous accostons cette fois sur la rive droite de la cocha pour nous enfoncer à
nouveau dans la forêt.
En chemin nous croisons, un petit trou d'eau qui ressemble à un ornière de tracteur
forestier, bizzard!
Anthony trempe sont épuisette sans plus de conviction lorsque'au fond de
celle-ci, dans un amas de feuilles il découvre des petits poissons, des killies.
Dans la même flaque nous trouvons des Dianema (logibarbis ?).
C’est à peine plus loin, aprés avoir encore enjamber des arbres en travers dans ce
qui semble être une coupe de bucherons, que nous tombons sur un ruisseau assez bas
mais avec encore un bon courant.
Les bords sont meubles, ici aussi, mais dans le lit, un bon lit de sable est d'avantage
porteur, nous entrons cette fois-ci au millieu du ruisseau.
Quelques méandres laissent des zones d'eau calmes.
C’est ici que nous trouverons la plus grande diversité piscicole.
Bien sûr les traditionnels corydoras, mais nous trouvons aussi au moins deux
espèces différentes.
Nous identifions aussi quatre ou cinq espèces de loricaridés.
Je sents bien cette rivière si je puis dire, et je m'en donne à coeur joie, mes
compagnons se trouvant un peu plus loin j'entreprend de ne rien laisser s'achapper
de ma zone.
Je me met au centre du ruisseau et essaye d'ammener les poissons vers les bords,
technique qui devrait bien marcher avec les cichlidés, et enfin je laisse éclater
ma joie, car voici dans mon épuisette un magnifique Aequidens.
Je me dit qu'il ne doit pas être tout seul et en cherche d'autres, je continue ma
progression et bien sûr m'enfonce dans la vase, mes bottes sont remplie d'eau.
Je met mes poissons en sacs et les laissent à l'ombre.
Philippe finit par tomber sur des Apistogramma que nous n’espérions plus trouver.
Ils semblent appartenir au complexe cacatuoides.
Notre guide réussit aussi à attraper aussi des Aequidens, deux adultes et quatre jeunes,
je suis ravi.
Mais cela ne dure pas car, ils n’ont pas supportés le vol plané d'un moins quinze
mètre que notre guide leur à fait subir, pour ne pas abandonner son poste
fructueux, dans les sacs remplis d’eau pour me les faire parvenir.
Les poissons sont complètement assommés, pourtant les Dianema supportaient très
bien ce système de voyage, eux!
Je prie, pour qu'ils survivent, car ils en valent la peine.
Le sceau fini, par être plein de poissons et de sacs, nous n'avons plus assez de
mains pour tout emmener, et je me vois contraint de sonner le rassemblement en vu du
retour.
En attendant que mes compagnons me rejoignent, je vide mes bottes.
A notre retour à la cocha nous sommes attendus par la police.
Hernan, me dit ne ne pas m'inquiète, alors que je lui demande se qui se passe.
IL nous demandent qui nous a autorisé à pêcher dans les eaux de la communauté?
Serge se rend le soir au village, pour s'y présenté ainsi que l’aurait exigé le
protocole.
Ceci est un prétexte, pour glaner quelques soles, que serge ne donnera pas, mais
leur expliquera patiement que l'association peut leur apporter beaucoup plus s'ils
décident de travailler ensemble.
En conclusion, cette dernière journée de pêche a été un vrai bonheur et à compensé
tous les déboires subis jusqu’ici.