Retour du Pérou.

....Merci Thierry.
Allez AquarioPérou, mets-nous tes belles photos... :les photo:

Pas encore remis l'aquaridépaysé !

25/10

Depuis la veille Serge nous informe d'un différent entre les comunautés et les

compagnies petrolières qui font des sondages de puits, dont certains sont déjà en

exploitation.

En effet une pollution c'est répendue sur le fleuve et les tribus veulent une

réparation à ce préjudice, la somme proposée par les compagnies est dérisoire,

certains l'empochent et s'en contentent (1000 soles, soit environ 400 euros par

famille) mais d'autres compte bien, avoir plus, en misant sur leur avenir.

La solution qu'ils menacent de mettre à exécution est le barrage du fleuve.

Devant cette menace qui risque de duré un temps incertain, il apparait plus

prudent de ne pas monter plus haut au risque de ce voir bloquer en amont.

D'autres plus érudient, sont descendus à Iquitos pour négocier avec les compagnies.

Le projet de monter jusqu'à la réserve Payaca-Samiria tombe à l'eau.

Nous rejoindrons donc le Rio Nappo plus tôt que prévu.

Nous acostons près d’une communauté et un guide nous conduit dans une "quebrada"

bras d'eau) toute proche. Le faible niveau d’eau pour l'annexe et la présence de

nombreux arbres en travers du cours d’eau nous obligent à faire demie tour.

Un nouvel orage menace et nous nous acostons pour prendre un sentier pour aller

vers une autre cocha toute proche. A environ 10 minutes de marche nous arrivons au

lac mais les berges en sont tellement meubles que nous ne pouvons pas approcher à

moins de 2 mètres du bord sans s’enfoncer jusqu’aux genoux. Notre guide prend une

pirogue pour aller donner quelques coups d’épuisettes.

Au bout de quelques minutes il revient avec un Serrasalmus natterreri et un

loricaridé d’au moins 20 centimètres.

Il est temps de revenir au bateau alors que des trombes d’eau s’abbattent.

C’est complètement douchés que nous regagnons le Selva Viva.

Heureusement pour moi j'avais prévu une cape de pluie, ce qui me permet aussi de

protéger mon APN, mais mes compagnons arrivent complètement trempés, cependant la

température de l'eau est parfaitement supportable d'aprés eux.

En attendant plus de précisions sur le probable barrage, nous réembarquons sur

l'annexe dans une autre quebrada avec Serge comme pilote.

Au bout de quelques minutes,nous tombons sur un poste de garde de l’une des

entrées de la réserve. Les gardes nous interdisent l'entrée. De toute façon il est

assez tard dans l'aprés midi, et sur le chemin du retour nous allons doucement et

demandons à nous rapprocher de la berge où flottent des Pistia stratoites.

Les coups d'épuisettes pleuvent, par en dessous les Pistias, car ce sont trés

souvent des refuges à petits poissons.

Nous revenons avec quelques poissons tel que: Corydoras, Brochis, des petits

characidés à foison , un farlowella , un petit Apistogramma , et un coup

d'épuisette plus chanceux me permet de prendre un Hoplias malabaricus d’environ 10

centimètres, qui venait sans doute chasser dans le coin. La nuit nous interrompt

mais dés le lendemain nous comptons bien pouvoir entré dans la réserve.

Et comme dit Philippe, il ne faut jamais rien prévoir en Amazonie.

Aprés chaque séance de pêche, une autre séance de travaille s'en suit, sur le pont

supérieur, photo de chaque spécimen, et essai de détermination de l'espèce, nous

n'avions pas emmener de documentations, si ce n'est un petit livre sur les poissons

chats...



....et celui de la bibliothèque du bord, qui nous a bien aidé.



Corydoras leucomelas.




Holias malabaricus, on ne voit pas les dents qui sont impréssionnantes, un vrai

prédateur.




Les mêmes Corydoras, plus un Bunocephalichtys verrucosus.





Si vous pouvez nous aider à déterminer cette espèce?



Le soleil se couche sur le rio Maranon.

Bon je crois que thierry vous fait un beau résumé donc je ne vais rien rajouter a part quelque photo :


Corydoras leucomelas


Parotocinclus maculicauda


Apistogramma sp. (femelle


Inconnue 1 ???


Inconnue 2 ??


Copella arnoldi juvenil


Brochis splendens


Inconnue 3 ??


Aequidens metae


Geophagus sp. Rio maranon


Nanostomus eques


Copella arnoldi0 male

superbes photos

inconnu 1 : Serrasalmus rhombeus ?

Sur le message précédent, la "ventouse plate" cuirassée, ne serait-ce pas un Pseudohemiodon aphitanos ?
Et les photos de discus, elles sont où ?

Guillaume a écrit:superbes photos

inconnu 1 : Serrasalmus rhombeus ?

Il faudrait avoir des photos de la bête juvénile pour en être sûr, mais j'ai un doute

que ce soit un poisson de cette famille.

Damien a écrit:Sur le message précédent, la "ventouse plate" cuirassée, ne serait-ce pas un Pseudohemiodon aphitanos ?
Et les photos de discus, elles sont où ?

Je ne pense pas non plus car sa coloration était vraiment uniforme.

Pour les discus, nous n'en avons pas croiser, les seuls que nous ayons vu étaient ceux

de chez Raul notre sympatique exportateur Péruvien, dont je vous met l'adresse:

www.neotropicalfauna.com à visiter.

26/10

De très bonne heure nous retournons au poste d'entrée de la réserve, avec Hernand,

le pilote du Selva viva, qui se prête volontier au jeux de la pêche à l'épuisette

Nous nous acquittons d'un droit d’entrée, aprés avoir décliner nos identités, sur

un papier bidon.

En même temps qu’un poste de garde il s’agit aussi d’un lieu d’information qui

présente la diversité de la faune de cette partie du Pérou.

Ils ont en pension une petite tortue qui présente une malformation, puisqu'elle,

n'a qu'un oeil.

ainsi qu'un superbe mâle ancistrus énorme, et ils gardent aussi sans doute comme

casse croute quelques gros Loricaridés au fond d'une pirogue remplie d'eau.



Une belle tête d'alien







Au final la pêche s’est révélée beaucoup moins fructueuse que la veille au soir.

Un petit cichlidé, quelques Brochis sp., quelques characidés fourragers.



Nous avons remonté un petit bras assez étroit sans remarquer la présence de poissons,

l'eau étant de plus en plus claire.

Excellent !! Par contre, pour l'adresse de l'exportateur, j'ai tenté d'envoyer un mail à chaque adresse de l'onglet contact et chaque fois, le mail me revient comme non délivré, les adresses ne doivent pas être valides

Toujours aussi passionnant !
Un p'tit quiz est lancé avec les espèces inconnues à ce que je vois ?
Rien trouvé pour l'instant.
Difficile sur l'espèce du genre Loricariidae ou... ???
Va falloir

Comme, nous devions poursuivre notre périple, et que les nouvelles du barrage

s'annoncaient sérieuses, nous redescendons le maranon, en direction d'Iquitos.

Nous avions penser, pour prolonger nos vacances se faire prendre en otage

volontaire pour faire parler les médias de cette affaire, et peut être faire

avancé les choses...

Nous voici donc revenu à notre point de départ, Nauta. Serge descend du bateau,

pour rejoindre Iquitos par la route, et refaire le plein de vivre frais, surtout

pour le groupe qui prend notre suite. De ce fait Nicolas vient le remplacé, et

passé quelques heures avec nous.

A Nauta, Philippe descend à terre, et achète quelques sceaux et bassines, pour pouvoir

installer au mieux notre pêche, qui est vraiment à l'étroit dans nos petits aquariums.

Toute l’après-midi nous naviguons, a la vitesse de 12 noeuds, a peut prés, le

courant, nous poussant allégrement.

En chemin, nous arrivons à la jonction avec le rio Ucayalli, cette rencontre de

deux fleuves forme la naissance du rio Amazone, puisque personne n'a pu déterminer

quelle était la vrai source de l'amazone.

En fin d’après-midi l'envie de temper l'épuisette, nous titille à nouveau, et nous

nous arrêtons à l'entrée d'une quebrada.

Le bateau auxiliaire passe tout juste, nous devons mettre pieds à terre et nous

engager à pieds, la berge est trés inclinée et les bords trés meubles.

Au fur et à mesure de notre progression le cours d’eau s’élargit et nous

voyons beaucoup d’agitation en surface sans réussir à attraper quoique ce soit.

Ce sont des vagues de poissons qui frétillent en surface et qui sont emmenés par

le courant jusqu'a la prochaine vague et ceci au 5 à 6 fois.

Finalement un coup d’épuisette d'Hernand, je crois, nous permit de rapporter un

Hoplias de plus encore plus grand que le mien, et il sortit plusieurs Brochis qui

semblaient être à l’origine de toute cette agitation en surface.

La nuit tombe trés vite et nous oblige a revenir au bateau.

Aprés installation de nos nouveaux pensionnaires, il est temps de passé à table.

Notre cuistot, nous régale. Et nous profitons pour faire le plein de vitamines C avec

des jus de fruits délicieux et à volonté.

Nos soirées sont plutôt sages, et sitôt le diner avalé, chacun regagne sa cabine,

et pour ma part se couche, j'essaye de bouquiner un peu mais le sommeil me gagne

rapidement, il faut dire que nos journée commence dés 5 heure et que souvent je

suis réveillé à 4 heure.

Des photos ce soir.

Voici les photos:

Un peu de géographie.



Cette partie du Pérou tout au nord, est enclavée, entre l'Equateur, la Colombie, et

le Brésil à l'est. Cette province s'appelle le Loreto.



Quand je vous dit que l'on se lève tôt, au point du jour, en fait, avec ce magnifique
claire de lune.



Notre matériel de pêche, et de stockage de poissons.



La jonction des deux rios, qui font la naissance de l'Amazone, pour moi un moment émouvant, c'est telment mythique pour tout aquariophile.




Rien ne sert de vouloir attrapper les papillons, ils viennent à vous sur le bateau même.

la naissance de l'amazonne doit être un grand moment d'émotion je pense et merci de nous faire partager votre périple mon ami

Oui, enfin pour moi.

Merci Hervé.

Une petite suite de photos encore.






Petit quizz, combien y a t'il d'oiseaux sur cette arbre?



Les gosses qui regardent passer les bateaux nous font souvent des signes.



Pendant les temps de navigation, on peux enfin se reposer

superbe reportage je me suis régalé
c'est passionnant

Petit quizz, combien y a t'il d'oiseaux sur cette arbre?


5 ?

Michel a écrit:Petit quizz, combien y a t'il d'oiseaux sur cette arbre?
5 ?

Je ne sais pas pour les oiseaux mais pour la dernière photo j'en suis sur c'est un Thierrynis sp aff "guermondenum" (MERLIN, 2009)

Ceci dit tes récits et photos sont superbes; l'amazone est un peu fantasmagorique pour moi.
J'attend des nouvelles des poipois et comment vont ils arrivé a lons; j'aimerais aussi connaitre vos recenti sur l'acceuil et la vie sur place.

Merci thierry pour ce partage ; c'est super !

Aux dernières nouvelles nos caisses devraient arriver début décembre.

En ce qui concerne l'acceuille, des populations c'est une question, que j'allais

aborder aussi, mais puisque tu poses la question, je me fais un plaisir d'y

répondre.

j'ai ressenti, une grande gentillesse de leur part, ils sont curieux de connaitre des

étrangers, et se rendent disponibles pour nous emmener là ou nous voulons aller.

Ils sont toujours prét à rendre service, je n'avais pas le droit de porter moi même les

épuisettes, a chaque fois je me les suis fait prendre des mains.

Le protocole, avec les autorités locales (maire, adjoints....) est indispensable, un peu

de cinéma, leur fait plaisir, et leur donne de l'importance.

Ils n'aiment pas trop recevoir de conseilles, surtout en matière d'agriculture,car ils

sont natifs de cette terre, et pas nous, mais les femmes sont plus sensibles aux

nouveautées, sont plus à l'écoute.

Si non, leur vie est rythmé par la nature qui les entoure.

Le matin, le travail aux champs, principalement des rizières, ou chasse ou pêche

selon.

Le travaille du bois aussi, est une part importante des activités, qui se font la

plupart du temps en commun.

Sachant que les terres appartiennent non pas à l'individu, mais à la

communautée.

De quoi ont'ils besoin pour vivre, en toute simplicité? un toit, en général une

maison sur pillotis, avec un toit de palmes tréssés, quelques fois un mur de

planches.

Pas de meubles, des hamacs, un foyer, pour cuire le repas, quelques gamelles,

Et sous la maison en période séche, un poulailler, qui ce transforme

en "cannardier" en période de hautes eaux( les poules se noient).

La richesse d'une famille quelques outils rudimentaires, mais surtout une pirogue,

avec ou sans moteur selon sa richesse, et filets de pêches.

Leures cannes à pêche ne sont que des batons plus ou moins longs, avec deux ou

trois métres de fils et un gros ameçon. Ils les font tourner en l'air, l'ameçon et

son appat, deux ou trois fois avant de la posé sur l'eau à la manière d'une pêche

à la mouche, l'appat reste dans l'eau trés peu de temps, puis il recommence la

manoeuvre un peu plus loin en faisant glisser la pirogue lentement, d'un coup de

pagaie silencieux.

L'indispensable "machetta", pour aller dans la forêt, et parfois une tronçonneuse.

Bien sûr l'argent est présent partout, malheureusement.

Notre socièté marchande, s'immise partout, plus aucunes tribues, même les plus

éloignés de ce système ne l'ignore. Il y en a quelques'unes qui ne désirent pas

avoir de relation avec notre civilisation, mais jusqu'à quand?

J'oubliais que certaines d'en elles essaient de retrouver leur rites et coutumes,

parfois oublier depuis deux ou trois générations.

La vie en ville,Iquitos, est complètement différente, j'y reviendrais plus tard.

27 /10.

Suite, de ce périple haut en événements, et rebondissements de toutes sortes.

Voici le compte rendu de Philippe de ce jour.

Comme prévu le bateau le Selva viva part de très bonne heure pour pouvoir

retrouver Serge, à midi, au port d'Iquitos.

A l’arrivée au port l’équipage a revêtu règlementairement un uniforme de la marine

civile péruvienne.

Comme il se doit le capitaine se présente aux autorités portuaires pour un

contrôle de routine.

Mais ici la routine n’existe pas. Il se trouve qu’il manque un passager puisque

Véronique n’a pas pu nous accompagner. Et la personne chargée du contrôle se

demande si des fois nous ne l’aurions pas égarée quelque part au fin fond de la

forêt amazonienne. J’ignore s’il a lien de cause à effet toujours est-il qu’il

nous interdit de nous rendre à l’embarcadère initialement prévu.

Nous devons donc mouiller à l’extérieur du port d’Iquitos et le chargement des

denrées se fait grâce au bateau auxiliaire au prix de nombreux aller-retour.

Au cours de l’un d’eux le cuisinier décide de se rendre à terre.

Au moment du départ il manque à l’appel et nous restons plusieurs heures à faire

des ronds dans l’eau sans savoir si nous aurons un cuisinier pour le repas du

soir.

Finalement le bateau se remet en marche et c’est au moment de se mettre à table

que nous constatons la présence du cuisinier à ses fourneaux. Nous pourrons

continuer à apprécier ses bons petits plats pour le reste de la croisière.

Comme vous voyez on ne s'ennuie pas sur le Selva viva, c'est ce qui en fait aussi une

aventure à part entière.

Je rajouterais que le port est beaucoup plus grand que je ne l'avais imaginer, et que

sa grouille litéralement de monde, qui travaille, sur tous ces navires, plus ou moins

gros.

Et dernière surprise, quelques dauphins roses, se promènent dans le port même.

Un petit indice pour l'inconnu N° 3 d'Anthony; c'est un Prochilodontidae.

thierry a écrit:Un petit indice pour l'inconnu N° 3 d'Anthony; c'est un Prochilodontidae.

Je pense à Prochilodus reticulatus (Valenciennes, 1850)

He, he, presque, tu brules.

Prochilodus magdalenae (Steindachner 1878)