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Pour ou contre les prélèvements de poissons dans leur environnement naturel

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Guillaume
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lolo le CAJun
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Eric
Le Prince du Burundi
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Le Prince du Burundi

Le Prince du Burundi
Animateur
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Le but de se post est de débattre intelligemment, chacun aura des opinions divergentes,
donc je vous demande de vous respecter, soyons des Aquariophiles adultes
Merci de votre compréhension


:fish12: LE DEBAT EST OUVERT :fish13:
:fish11: :fish11: :fish11: :fish11:

Eric

Eric
Membre du club
Membre du club

Bonjour Jean-marc.
Voila un trés bon débat que tu nous proposes Pour ou contre les prélèvements de poissons dans leur environnement naturel 21084
Je dirai un grand POUR, certaine espèces se reproduise trés bien et prolifère. Faire des prélèvements dans la nature permet d'amener du sang neuf dans nos bacs et éviter ainsi que certain de nos poissons de dégénérer en forme et couleur.
On trouve des ramirezi dans certain bacs dépourvu de leur couleur et c'est bien triste.
Un grand pour surtout pour les espèces menacées d'extinction et il y en a de plus en plus, on a un bel exemple en amazonie par exemple :pale: Les aquarioiphiles sont présent pour sauvegarder ces poissons.... Tout comme les parcs zoologique sont présent pour sauvegarder des animaux aujourd'hui disparu dans la nature...

quisty

quisty
Membre du club
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J'ai déjà donné ma position dans la page "récifal", mais elle a été enlevée du sujet; pourquoi ne pas l'avoir remise ici?

lolo le CAJun

lolo le CAJun
Membre d'honneur
Membre d'honneur

Tout dépend des espèces , il y a des espèces qui sont très convoitées et qui voient leur population chuter à cause de prélèvements exagérés , je pense notament à certains prédateurs comme les crenicichlas dont certaines formes sont très plebiscitées , une espèce de cichlidé du malawi avait récement fait les frais de sa popularité également . De plus , l'importation ne résout pas toujours les problèmes : les ramirezi du commerce n'ont rien à voir avec ceux de forme naturelle , les couleurs ont été réhaussés à force de croisements , le célèbre cleitara maroni est également un poisson à part car Fabien Naneix nous confiait lors de sa conférence de Lausanne , que les souches sauvages qu'il avait prélevé ne s'étaient jamais reproduites en captivité alors que la souche d'élevage ne pose pas de problème !
Une chose est sûre , ce ne sont pas les prélèvements dans la nature qui sont à l'origine du déclin de certaines espèces , mais il est à redouter qu'ils le soient lorsque ces espèces sont dans une telle raréfication que seules des mesures appropriées puissent en venir à bout , comme la protection du site et/ou la multiplication de l'espèce par des " pro " , et que toutes exportations soient suspendues .
Il faut privilégier la reproduction et la diffusion d'espèces d'élevage car il y a de plus en plus de gens sérieux qui s'y consacrent même si on a un penchant pour un poisson sauvage rare et souvent magnifique car on entre dans une spirale qui tôt ou tard nous perdra .

cedric

cedric
Conseiller
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quisty a écrit:J'ai déjà donné ma position dans la page "récifal", mais elle a été enlevée du sujet; pourquoi ne pas l'avoir remise ici?

désolé pour ton message je crois q'un de nos animateur a fait un peux trop fort le menage sur l'autre post il va falloir que je face une petite formation car l'on peux transférer les message d'une personne dans un autre post encore dsl quisty Wink

http://aquaticplaisir.e-monsite.com/

quisty

quisty
Membre du club
Membre du club

Petit calcul:
-disons que 90% des possesseurs d'aquariums ne sont ni des aquariophilies avertis, ni des passionnés, simplement des gens qui veulent un élément décoratif dans leur salon.
- dans les 10% restants, seuls quelques uns ont l'expérience et le nombre de bacs suffisants pour maintenir et tenter de reproduire une espèce menacée.
- sur ces quelques uns, combien le font réellement?
Je maintiens ce que j'ai dit, à savoir que les prélèvements sont réels alors que la maintenace est infime. Le rique de disparition d'espèces sauvages est bien là!

Invité


Invité

Je pense qu'il y a 2 "chapitres":

- eau de mer, où effectivement la majorité des poissons viennent du milieu nature...Je ne connais pas suffisamment ce domaine pour pouvoir donner un avis, mais on peut tout de même se demander l'influence des prélèvements aquariophiles vis-à-vis des changement climatique et pollution de leur milieu quant au déclin d'une espèce

- eau douce. je prépare un truc

A+

Pierreafeu

Pierreafeu
Membre du club
Membre du club

Bonjour.
Sacré débat en effet !
Voici mon avis ; il vaut ce qu’il vaut mais s’en est un :
Faire ou plutôt pratiquer l'aquariophilie n'est certainement pas de l'écologie.
Une partie infime de spécialistes conservent et reproduisent des spécimens rares et ne sont pas pour autant des "sauveurs"! .
Les disparitions de spécimens ne sont pas du fait des aquariophiles mais bien d'autres exploitations de l'homme. L'Homme avec un grand H et le seul destructeur de son propre lieu de vie. Ca pseudo intelligence et ça sur-population « invasive » pollue de fait et ses activités imbéciles augmentent considérablement la destruction de notre petite planète .
(Pourquoi n’i a-t-il pas de pêcheurs d’homme ?)
Quand un individu achète sa terrasse et son salon de jardin en teck , il ne détruit pas la nature mais, quand ce même salon et cette même terrasse devient un effet de mode cela devient une catastrophe. L’industrie est en marche. Le pire c'est qu'il n'est plus possible de s'arrêter car un bizness c'est installé. D'un coup de baguette magique des populations travaillent et vivent grâce a cette nouvelle manne. Arrêter les usines ainsi crées par ce nouveau besoin fabriquerait une difficulté économique insurmontable ......
Je ne fait pas de complexe d'avoir 10 ou 20 Discus prélevés (sur les milliards de poissons qui vont mourir naturellement quand les rivières vont ce retirer); mais combien de million d'aquariophiles font de même?
Pour un poipoi dans mon joli bac, combien vont survivrent ?
..... Ce n'est pas la pêche de mes poissons qui me gêne ; c'est celle de NOS poissons! Ca me gêne quelque par mais je ne peut rien faire.
Nous sommes victimes ? Victime de notre passion , victime de la mode . Oui la mode !
Némo le célèbre poisson de bande dessinée n’a-t-il (ne fait) pas fait de dégâts ?
L’homme n’est pas capable de partager (j’en suis un) ; comment faisons-nous pour préserver notre planète ?
Fabriquer des poissons est- elle solution ?
Ce débat n’a pas de fin ….

http://www.barakalao.com

quisty

quisty
Membre du club
Membre du club

Je suis plutôt d'accord avec Pierrafeu, mais je pense que chaque geste individuel, s'il est fait par des milliers de gens, peut avoir une influence sur le cours des choses: les petits ruisseaux font les grandes rivières! Voir par exemple le phénomène de boycott de certains produits dans les années 70.
En ce qui concerne la relation entre pêche et changement climatique, elle est plus floue:
rappelons que le plus grand fixateur de CO2 de la planète n'est pas la forêt amazonnienne, mais le phytoplancton, qui représente une masse bien plus considérable! en toute logique, s'il y a moins de poissons, il y a moins de phytoplancton consommé (bien que tous les poissons ne soient pas phytophages), et donc plus de CO2 fixé. Le hic de cette théorie simple (voire simpliste) c'est qu'un écosystème, c'est beaucoup plus compliqué que cela, il y a d'autres interactions qui entrent en ligne de compte...

Robin

Robin
Conseiller
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Moi je pense qu'il faut en prélever un minimum pour ensuite les reproduire dans le pays importateur et les redistribuer.
Cela éviterais le prélèvement intensif...

Guillaume

Guillaume
webmaster
webmaster

d'accord avec toi robin mais le problème c'est que l'homme ne veut faire que de l'intensif pour faire de plus en plus de profit

Michel

Michel
Membre très actif du forum
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Pour moi Francis a tout dit et je pense exactement comme lui !!! à quelques mots près j'aurai écris la même chose, c'est bien L'HOMME qui est responsable de tout ce gâchis et débat sans fin... :helppp: mais personne entend ces appels Pour ou contre les prélèvements de poissons dans leur environnement naturel 672605

Le Prince du Burundi

Le Prince du Burundi
Animateur
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Un peu d'histoire

La biodiversité Malgache.
Jean-Claude Nourissat et Patrick de Rham ont été les premiers à ramener la plupart des espèces de Cichlidés malgaches qui sont élevés en Europe et en Amérique du Nord. Les aquariums et les bassins des aquariophiles sont pour l'instant les seuls moyens d'offrir à ces espèces une possibilité de survie.


Le Dr W.A Cunnington, rapporta en Europe les premiers exemplaires de Cyphotilapia frontosa en 1905 lors de sa 3ème expédition au lac Tanganyika. En 1906, Georges A. Boulenger, un des ichthologues les plus réputés, le décrivit comme Paratilapia Frontosa. En 1915, le même Boulenger le classa comme Pelmatochromis mais, en 1920, C.T. Regan décrivit le nouveau genre Cyphotilapia dans lequel il plaça C. frontosa du lac Tanganyika et C. Demeusii du Zaire supérieur. D.Thys Van den Audenaerde, en 1964, examina quelques exemplaires de C. Demeusii et aboutit à la conclusion que ceux-ci n'appartenaient point au genre Cyphotilapia mais bien au genre Haplochromis, puis au le genre Thorachromis. Le genre Cyphotilapia est donc monotypique


En tant d’années passées au Malawi, comment avez-vous vu évoluer le lac ?
La population au Malawi a beaucoup augmenté et la pêche alimentaire a explosée. Il y a donc globalement moins de poissons dans le lac, surtout des grosses espèces qui sont souvent prises dans les filets des pêcheurs.
Le tourisme commence aussi timidement à se développer.
Enfin, le niveau du lac est en baisse constante.
Stuart Grant



L'histoire du lac Victoria est l'exemple qui illustre le mieux l'amenuisement de la biodiversité par l'introduction d'espèces allochtones. En 1954, Olufa Amaras déverse quelques perches du Nil dans le Lac Victoria, la deuxième plus grande réserve d'eau douce de la planète. Ce lac est considéré jusqu'alors comme un laboratoire naturel de l'évolution : depuis son dernier assèchement total il y 12 000 ans, plus de 300 espèces de cichlidés sont apparues (nos eaux douces d'Europe n'abritent que 129 espèces de poissons) et de nombreux chercheurs du monde entier essayent d'y vérifier les mécanismes de l'évolution imaginés par Darwin. Et puis... alors qu'en 1977, les prises de cichlidés représentent encore 32 % du tonnage pêché et celles des perches du Nil 1 %, 6 ans plus tard le phénomène est totalement inversé : 68 % de perches du Nil pour 1 % de cichlidés.
Jusque là, même si l'on peut déplorer la disparition à jamais de plus de 25 espèces endémiques de cichlidés
Etc...

Alors je pense que nous autres Aquariophiles avons un rôle à jouer, un jour ont nous demanderons peut être à contribuer à repeupler lac et rivière grâce à nos reproductions

Pierreafeu

Pierreafeu
Membre du club
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Robin a écrit:Moi je pense qu'il faut en prélever un minimum pour ensuite les reproduire dans le pays importateur et les redistribuer.
Cela éviterais le prélèvement intensif...

Ok robin ! c'est un point de vue honorable ! Mais tu veux des beaux poissons bien rouge aujourd'hui ; bien vert demain et rose apres demain ! c'est comme ca ; c'est l'homme encore ; .... C'est la mode....
Demain ; ils serons "redistribuer" ; les verts en amazonie ; les bleu en asie.. Ect.....
Je suis peut etre excessif mais l'image est a la hauteur de notre connerie.

http://www.barakalao.com

Pierreafeu

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Membre du club
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Le Prince du Burundi a écrit:Un peu d'histoire
......Alors je pense que nous autres Aquariophiles avons un rôle à jouer, un jour ont nous demanderons peut être à contribuer à repeupler lac et rivière grâce à nos reproductions[/center]

Je n'ai pas ton experience et encore moins ta culture mais il est un fait que ce n'est pas la pêche aquariophile qui décime les volumes et les races de poipois. C'est un phénoméne de société(démographie),de conditions géologiques, climatiques et écologiques (pollutions diverses et chimiques) qui fait ce travail.
Il est bien et souhaitable que des hetres instruits et interressés s'ocupent, protégent et informent des situation en effectuant des recherches diverses , mais je ne pense pas qu'ils viendrons à voiteur ou ailleur nous demander de repeupler les lacs et rivieres . Ci c'était le cas je craint que nous ferions des bêtises en trouvant des races resistantes ,pourquoi pas modifiées génétiquement , c'est a la mode, mais sans aller jusque la des poissons aceptisés et plus fort qu'ils ne devraient l'être !
Ne faisons nous pas déja ce genre de conneries en nous immissant dans les volumes et races d'animaux que nous penssons "souhaitble" dans nos éco-systémes ?

.... Qui a ouvert ce débat ? .... Il est fou? Embarassed Twisted Evil

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pierreafeu a écrit:
Ok robin ! c'est un point de vue honorable ! Mais tu veux des beaux poissons bien rouge aujourd'hui ; bien vert demain et rose apres demain ! c'est comme ca ; c'est l'homme encore ; .... C'est la mode....
Demain ; ils serons "redistribuer" ; les verts en amazonie ; les bleu en asie.. Ect.....
Je suis peut etre excessif mais l'image est a la hauteur de notre connerie.

Francis je suis d'accord sur le fond, mais en grattant un peu la première couche, cela viens de certains lobbying, je m'aperçois que depuis pas mal de temps, les Chanda ranga fluoré, les Red parrot etc.. disparaissent des jardineries, preuve que cela ne fonctionne pas même dans les 90% "d'aquarium de salon" comme cite Quisti, (se rappeler aussi que nous avons tous commencé par un aquarium dit de salon, très peu ont démarré avec bac > à 600 L avec fish room)
Et comme je le dis plus haut s'il n'y avait pas eu des Pierre BRICHARD, Stuart GRANT, Jean-Claude NOURISSAT et bien d'autres, nous aurions pas grand chose pour peupler nos bacs, prenons un écosystème tout près de chez nous avec l'introduction du Silure (Silurus glanis) dans nos rivières

Le Prince du Burundi

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pierreafeu a écrit:
Je n'ai pas ton experience et encore moins ta culture mais il est un fait que ce n'est pas la pêche aquariophile qui décime les volumes et les races de poipois. C'est un phénoméne de société(démographie),de conditions géologiques, climatiques et écologiques (pollutions diverses et chimiques) qui fait ce travail.
Il est bien et souhaitable que des hetres instruits et interressés s'ocupent, protégent et informent des situation en effectuant des recherches diverses , mais je ne pense pas qu'ils viendrons à voiteur ou ailleur nous demander de repeupler les lacs et rivieres . Ci c'était le cas je craint que nous ferions des bêtises en trouvant des races resistantes ,pourquoi pas modifiées génétiquement , c'est a la mode, mais sans aller jusque la des poissons aceptisés et plus fort qu'ils ne devraient l'être !
Ne faisons nous pas déja ce genre de conneries en nous immissant dans les volumes et races d'animaux que nous penssons "souhaitble" dans nos éco-systémes ?

.... Qui a ouvert ce débat ? .... Il est fou? Embarassed Twisted Evil

Francis, je pense que tu es aussi cultivé que moi et de l'expérience, j'en apprends tout les jours et tant mieux, par contre pour VOITEUR peut être pas demain, mais à l'AFC cela c'est déjà fait pour repeupler une rivière Malgache d'un Cichlides décimé par la Perche du Nil (Lates niloticus) introduite dans les cours d'eau
Amicalement

altum

altum
Membre très actif du forum
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très bon post prince mais ne crains tu pas les bagarres lol
je pense que tout le monde ici est contre le prélevement abusif de certaines especes de poissons mais on est la face a un gros dilemme car comme dit precedemment l'homme nui a l'homme et ce n'est que le début je suis entierement daccord avec vous mais comment arrêter ceci on est tout petit par rapport aux grosses societes qui font ces pêches et qui se bourrent les poches de thunes car c'est pas pour autre chose
les vrais aquariophiles sont que très rares c'est facile d'avoir un bac dans son salon mais il faut deja connaitre le biotope des specimens maintenus ainsi que leurs besoins mais bon de la a avoir une fishroom ils en sont loin ce qui n'est pas rassurant pour autant
pour ce qui est de l'introduction du silure dans nos rivieres alors STOP!!!!!!!!!!!!
non mais on avait pas assez de bracos sans qu'ils nous introduise cette mer......
dans ma famille on est pêcheur depuis 3 generations et on est respectueux de la nature et dson environnement alors il faut vraiment arrêter les conneries sur ce le débat continue
pardon si j'ai un peu deborde mais ca fait du bien
a++
herve

Michel

Michel
Membre très actif du forum
Membre très actif du forum

Tu as pas débordé Hervé, Pour ou contre les prélèvements de poissons dans leur environnement naturel 284515 c'est la pure vérité et ça fait du bien de dire ce qu'on pense tout haut alors que justement les s...ds qui sont à la tête de ça... ha oui de la thune !!!ça ils s'en foutent plein les poches. Pour ou contre les prélèvements de poissons dans leur environnement naturel 672605

Le Prince du Burundi

Le Prince du Burundi
Animateur
Animateur

Il ne s'agit pas seulement de gros sous, mais faut-il continuer de prélever (modérément) pour pouvoir-nous aquariophiles continuer notre passion pour éviter la consanguinité de nos pensionnaires et comme je le dis dans un de mes post (voir plus haut) pour qu'un jour et j'en suis certain ont demanderas aux aquariophiles un coup de main pour repeupler certaines rivières et lacs ou certaines espèces auront disparus, et la ou je vous rejoins tous, se sera à cause de l'homme et sa pollution, son non-respect de l'environnement, et bien sur certains lobbies.

altum

altum
Membre très actif du forum
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moderement toul le monde ne sait pas ce que c'est malheureusement
a++
herve

Le Prince du Burundi

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altum a écrit:moderement tout le monde ne sait pas ce que c'est malheureusement
a++
herve

Je suis pas d'accord, comme je l'explique plus haut des Pierre BRICHARD, Stuart GRANT (qui avait des pêcheries pour l’aquariophilie), Jean-Claude NOURISSAT et bien d'autres, ils ont toujours œuvré modérément, préservé l’éco-système, l’environnement, et grâce à eux nous pouvons faire reproduirent nos poissons.

thierry

thierry
Membre d'honneur
Membre d'honneur

Sur ce sujet, fort intèrréssant, tous les points de vue sont à prendre en compte.

Pour ma part voici ma vision des choses.

Il y deux grandes catégories d’aquariophiles.

Il y a 80% d’aquariophiles, les bons clients des animaleries, qui ont un

Aquarium, comme on possède un tableau vivant, et qui s’y intérresse

de temps en temps, juste pendant le nourrissage, tout le coté

technique les ennuis souvent, et quant à savoir les noms de

leurs poissons en latin, là c’est bien trop difficile à retenir.

Cette aquariophilie là, c’est celle du bisness, j’en veux pour preuve les

nouveaux bacs extras plats que l’on accroche au mur. La mode

s’immisce partout.


1)Pour cette population d’aquariophile, il y assez peu de prélèvement

dans la nature, puisque la plupart des espèces d’eau douce sont

facilement élevée en captivité.

La Thailande, et d’autres pays asiatiques, se sont spécialisés dans

cette activité depuis longtemps, c’est culturel chez eux.

Puis les pays de l’Europe de l’est, dont la Techquie ont suivie depuis les

années 90.

On peut dire là aussi à peu prés 80à 90% des espèces couramment

vendues en commerce.

Pour les 10 à 20% d’espèces restantes comme par exemple le

cardinalis, qu’il est plus facile de pêcher, que de reproduire.

Cela peu paraître encore énorme, au niveau quantitatif, mais par

rapport à la pêche industrielle cela ne représente qu’un faible

pourcentage.

En écoutant raconter les personnes qui vont sur place (principalement

amérique du sud et centrale) ou en lisant leurs articles, on se rend

compte que déjà la pêche des autochtones, est loin d’être intensive vu

leurs moyens, et ensuite elle ne se pratique pas toute l’année car en

saison des pluies le niveau des fleuves est bien trop haut, et l’eau trop

turbide, pour pouvoir prélevé quoi que se soit.

Le stock vivant, est aussi assez énorme, difficile de se rendre compte,

lorsque qu’on ne le voit qu’à travers son petit écran !

Ensuite ces pauvres gens là ont besoin de ce complément économique

pour survivre, ils sont pour la plupart exploiter, et ne font payé qu’en

nature (riz, sucre, et aussi essence pour les moteurs de bateau).

Ce qui fait beaucoup plus de mal aux espèces sauvages, est

certainement la pollution des orpailleurs, qui utilise en abondance le

mercure, qui ensuite se déverse dans l’eau.

Et aussi la déforestation, qui prive les espèces de leur biotope.

2)La deuxième population d’aquariophile, je vais les appeler les

aquariophiles avertis.

Dans cette tranche il y a beaucoup de personnes qui pratiquent le

marin.

Je trouve que dans cette spécialité, les personnes ont des degrés plus

élevés de connaissance, vu le prix plus important des poissons( ils y

font plus attention) et du matériel et aussi du coté plus confidentiel, du

moins en France.

Donc moins de gaspillage, une maintenance plus rigoureuse.

Pour ce qui est de la pêche purement aquariophile, des pratiques, très

destructrices comme la pêche à la dynamite soit en voie de disparition

heureusement, la mode de l’écologie a réveiller les esprits des

politiques, de la planètes, soit il reste encore du boulot.

Aux Etats-Unis des récifs artificiels ont même été créer pour recolonisé

les milieux.

Et ainsi ne sont pêcher que les reproductions du dit récif, c’est une

pêche contrôlée.

En méditerranée, des élevages sous serres font grossir jusqu'à taille

vendable les larves d’au moins vingt espèces

Ces larves auraient de toute façon été mangées par des prédateurs.

Je reviens à l’eau douce, avec par exemple les cichlidés.

Sur les rives des lacs Malawi et Tanganyika, il a des pêcheries, 2 ou 3

par lacs, autorisées par les gouvernements des pays du pourtour de

ces lacs( grands comme des mers)

Ces pêcheries emploies des personnels du crût, qui connaissent les

fonds, et les endroits, ou trouver l’espèce commandée par le client.

Ensuite, il faut savoir, que les poissons pris dans les lacs sont reproduit

dans des grands bassins en béton, et que ce sont les reproductions qui

sont exportés la plupart du temps. Donc ce que nous achetons est du

F1, et très exeptionellement du sauvage.

Pour l’Amérique du sud, la filière passe quasiment toujours par Manaus,

ou des grossistes achètes aux petits pêcheurs et revendent aux

exportateurs.

Le cichlides étant assez prolifique en aquarium, la demande en sauvage

est relativement restreinte, et seul des aquariophiles confirmés

connaissent les filières d’approvisionnement.

Quant aux voyageurs aquariophiles, se sont de véritables passionnés,

et souvent ne ramènent, que quelque vingt ou trente alevins, jamais

d’adultes, car trop difficile, a acclimater.

En conclusion, je suis pour la pêche, en milieux naturel, à condition

quelle soit contrôlée, et que les « sauvages » soient acquis par des

personnes expérimentées, afin qu’elles puissent diffuser la souche.

J’irai même plus loin en disant que le « sauvage » doit rester

suffisamment cher pour faire aussi une sélection de l’aquariophile vers

le haut.

Invité


Invité

Tout à fait d'accord avec ce que Thierry dit, juste une petite remarque concernant:


J’irai même plus loin en disant que le « sauvage » doit rester

suffisamment cher pour faire aussi une sélection de l’aquariophile vers

le haut.

Sur le principe, je suis d'accord avec toi. Je n'hésite pas à mettre un peu plus cher pour un poisson de souche. Il faut aussi remarquer que passablement de ces poissons passent par du "bouche à oreil" entre aquariophiles avertis.
Attention tout de même de ne pas tomber dans des extrèmes qui en fin de compte pourrait inciter au braconnage et la contrebande...
Par exemple pour certaines raie d'eau douce, leopoldi par exemple ou les Zebras.
Concernant les Zébra, le problème est un peu différent du fait que de plus en plus de repros se font en Europe....

A+

Cyril39

Cyril39
Membre timide du forum
Membre timide du forum

Vaste débat... Mais je pense que l'aquariophilie peut en effet voler au secours de certaines espèces en voie de disparition.
Le prélévement ne serait donc pas, dans cette hypothèse, néfaste mais bel et bien nécessaire pour que l'ensemble des espèces continuent à exister. Enfin c'est juste mon avis...

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