Retour du Pérou.

J'ouvre un nouveau post pour vous raconter nos multiples aventures, et périgrinations.

Comme vous avez pu le voir notre départ fût quelques peu mouvementé, et même reporté, a

cause d'un mouvement de gréve à l'aéroport de Lyon.

Finalement aprés avoir fait changer nos dates de congés et avoir obtenu de nouveaux

billets d'avion, nous voici à Lyon, St Exupéry, pour notre vrai départ.

Encore une fois le sort s'acharne puisque Véronique la femme de Philippe, ne pourra pas

embarquer, pour un problème administratif.

Nous partons donc à quatre, Anthony, Donatien, Philippe et moi.

Le vol au départ a du retard et nous nous demandons si notre correspondance à Madrid, va

nous attendre? Oui, nous assure une hotesse, car vous êtes 19 personnes dans ce cas.

Arrivé à Madrid ( aéroport gigantesque) nous couront, vite au terminal T4S, via des

tapis roulants, et escaliers mécaniques, et même un métro automatique, aprés une demie

de course forcée, nous arrivons devant la salle d'embarquement vide, le vol est parti.

Retour, au point de départ, et recherche du post de billetterie Iberia.

Nous retrouvons ici, nos compagnons de vol, qui comme nous demande des explications.

Nos billets sont reportés au lendemain, et en attendant un bus nous emmène à l'hotel, il

est 4 heures du mat, et je suis exténué.

Le lendemain soir nous retournons à l'aéroport de Madrid, aprés une journée, à

trainer autour de l'hotel, une journée de perdue.

Cette fois ci nous embarquons pour de bon, le vol jusqu'à Lima dure 12 heures, et

il n'est guère facile de dormir.

L'aéroport de Lima est trés moderne, et à taille humaine, beaucoup plus convivial

que celui de Madrid.

Et enfin, nous partons, vers Iquitos, par un troisième avion, une heure et demie

plus tard, nous voici arriver à destination.

Nicolas notre contact sur place, est venu nous chercher directement à l'aéroport

d'Iquitos, et nous emmène en taxi vers Nauta, ( c'est la seule route qui existe

dans la coin, car Iquitos est vraiment en pleine jungle, on ne peut y arriver que

pas bateau ou par avion) une autre ville, sur le fleuve Amazone, où le bateau nous

attend. C'est un trés joli bateau à trois ponts le Selva viva.

Ici une photo avec l'équipage au complet.



Nous sommes le 22/10, et nous pouvons enfin commencer notre navigation, vers la réserve

de Samaria.

Avant cela, nous nous arréterons à Soltérito, où nous arriverons vers 10 h30 le 23/10.

C'est une communautée que connait trés bien Serge,notre hôte sur le bateau, Nicolas nous

ayant laissé entre ses mains.

Serge est aussi un français, installé là bas depuis 4 ans, et il travaille pour Latitud

Sur, l'ONG qui nous acceuille.

Je vous ferais aussi un topo sur cette ONG, car elle est intérréssante pour nous

aquariophile.

Mais revenons pour le momment à Soltérito.

C'est une petite communauté d'indiens, avec son chef envers qui, il faut se présenter

lors de notre arrivée, le protocole est trés important pour eux.

L'acceuil est chaleureux.

Latitud Sur dans un de ses projets de dévellopement, envers les communautées leur a

installé, une machine qui leur permet de séparer mécaniquement le son des grains de riz.

Cette machine va permetre à la communautée de vendre son riz plus cher.

Une démonstration nous est faite avec une grande fièrtée de leur part.

Déjà je me suis fait un pôte, un gamin d'une dizaine d'année, ne me quitte plus et

essaye de prononcer mon prénom, avec beaucoup de difficulté.

Il me pose plein de questions, mais mon espagnol étant pas mal rouillé nous avons du mal

à nous comprendre. Il veut à tout prix me monter quelques chose, sa "cotcha".

Mais se sera pour cet aprés midi, car nous retournons sur le bateau déjeuner.

Bonjour Thierry!
BIENVENUE.
Et bien quelle aventure ce depart !!!!
Je vous laisse arriver et attend la suite biensur avec impatience.

Après le repas direction la cocha en fait, c'est un grand étang, peu profond maxi

2 mètres qui sert de garde mangé naturel, et qui contient un important stock

de "tucanaré" en langage aquario du Cichlas ocellaris.

Les gamins sont heureux de nous montrer un de leur terrain de jeux favoris, ce lac

est aussi, un lieu de baignade, pour eux, alors ni une, ni deux nous voici tous a

la baille, et malgrès la tempèrature de l'eau élevée, sa fait vraiment du bien.

Nous leur confions nos épuisettes, car ils connaissent les lieux et sont

trés adroits.

Ils nous pêchent des "camarrons"(crevettes) transparentes aussitôt mises en sacs,

Un characidé , un "bururqui" et un escargot.

Aprés la baignade, Serge nous organise une séance de pêche, et nous cherche des

embarquations, avec pagayeurs experts.

Donatien et Anthony partent en premier, Philippe ensuite, mais les jeunes ont emmener

tout le matériel de pêche, il doit les retrouver pour d'en faire passer. Et moi je parts

en dernier car les embarcations manquaient, et serge me confie sa canne à pêche.


Anthony ramène un Crenicichla, et moi un superbe mâle tucunare très coloré de 35 cm.

Un des locaux a pêché aussi un vieux mâle beaucoup plus noir, avec une énorme bosse sur

le front.

La nuit commence à tombé, il est temps de rentré, Serge nous propose de manger le

tucanaré ce soir, mais une inconpréhension de mon pagayeur lui fait croire qu'il peux

emmener le poisson, ce qu'il fait, et il le mange de suite.

Serge repart, pour essayer de récupéré le poisson, mais trop tard, il est assez décu

pour nous, mais je lui dit que ce n'est pas grave, autant qu'il profite à la

communautée.

Aprés le diner, les jeunes, essayent de pêcher autour du Selva viva, depuis le premier

pont, car sa mouche de partout.

C'est un banc de pimelodidae, qui est attiré par nos lampes frontales, Anthony se fait

piquer, en décrochant le poisson de l'ameçon par une des aiguilles des nageoires

pectorales.

Apparement elles contiennent une petite part de venin, et je dois lui retirer assez

séchement, car l'aiguille est bien enfoncée dans la chaire.

Il se sent mal et Serge lui applique l'aspi-venin. Aprés quelques instant, il repart à

la pêche en se méfiant cette fois.

Philippe d’un coup d’épuisette attrape un Gasteropelecus sternicla qui rôdait autour du

bouchon.

Je vous met ensuite une série de photos.

Philippe à la baille avec les gamins.





Pour vous donner une idée de taille de la cocha.


Mon tucanaré hihi


Le Crenicichla d'Anthony.


Pimelodus blochi, ce sont de trés bon chanteurs.

Vivement la suite

Bon retour et un grand merci pour le récit et les photos

Rolalalaa c'est énorme !!! Vivement la suite !

Le lendemain matin c'est à dire le 24/10, nous quittons Soltéritos, afin de

remonter encore un peu plus le fleuve Maranon.

Notre étape du jour nous ammène, à une autre communautée, récement installer de ce

coté du fleuve plus à l'abrit, de ses caprices, et courants qui érôdent les

berges, et les maisons se retrouvent dans l'eau au bout de quelques années.

Ce village, n'ai pas encore baptisé, mais devrait l'être bientôt sous le nom

de "dos de mayos"

Le maire du village nous acceuille, et nous fait visiter son village, il nous

ammène jusque chez lui et tiens à nous faire gouter du jus de canne à sucre.

Avec un système trés rustique il écrase une branche fraichement coupée et le jus

coule en abondance, dans un petit récipient juste en dessous, c'est délicieux.

Puis, il nous ammène du massato, jus de manioc fermenté. cela nous rappel un peu le

bouru de chez nous, avec une consistence plus épaisse, personellement, j'ai moins

aimer.

Nous passons aussi devans des plantes comme l'Algodon (cotonnier),et une plante

au goût de bonbon à l'odorat et au gout, qui sert de base au gout du inca cola la

boisson nationale, une sorte de coca cola, mais jaune.

Nous passons devant deux fillettes ayant avec elle, deux jeunes perroquets, qu'elles me

tendent, en pensant me les vendre. j'en prend un sur le dos de la main le temps pour

Anthony de faire quelques photos.

Tu es beau Thierry en routard !
Merci pour ce récit !

bon retour
supert reportage
que de souvenir
fred

Salut Thierry, bienvenue au pays !!!
Passionnant tout çà !! Vivement la suite ...

Merci les gars.

Je reprend mon récit.

Notre guide, nous emmène cette fois en forêt, à la recherche d'une rivière.

Il fait trés chaud, passer à l'ombre des grands arbres, nous met un peu à l'abrit

des coups de soleil.

Après une bonne demi-heure de marche nous arrivons sur les rives d’un cours d’eau

pratiquement asséchée. C'est plutôt une marre boueuses dans laquelles essayent de

survivrent quelques poissons que nous voyons s'agiter.

Notre guide essais d’en attraper un qui sort un peu sa tête derrière une souche

immergée, il plonge directement la main dans le trou et se prend une bonne

décharge électrique, de ce qui semble être une anguille.

Nous donnons quelques coups d’épuisettes. Nous rapportons d’abord des crevettes

cachées sous le tapis de feuille.

Puis nous continuons dans la direction de la supposée rivière, passant de mare en

mare avec le risque de se faire aspirer par le sol boueux.

Cela deviens trés éreintant de devoir faire un effort énorme à chaque pas, on a

l'impréssion d'être collé au sol, d'autant plus que les bottes que l'on nous à

conseillé de porter font comme des ventouses.

Par contre, chaque coup d’épuisette nous apporte sa surprise, c’est une

abondance de corydoras, et de loricaridés, des callichtydés aussi, deux ou trois

Bucocéphalus au millieu de characidés.

L’un de nos guides a même réussi à attraper un petit « paiche ». Mais à notre

retour l’équipage l'avait passé par dessus bord car il était mort, de ce fait nous

n'avons pas de photos.


Nous voyant exténués par les efforts physique sous cette chaleure nos guides nous

ramène au bateau par un autre chemin plus sec.

Ils nous guide au travers une rizière improvisée dans le lit asséché d'une

rivière.

Une femme relevant un filet de pêche, dans une autre mare, nous fait la surprise

de découvrir un Astronotus, et un gros characidé.

De retour au bateau nous commençons à faire le tri des différents poissons que

nous avons rapportés, dans des petits sacs.

Certains d'entre eux n'ont déjà pas survécus, notamment les characidés.

Une sorte de phasme aquatique, ramenné dans l'épuisette.



Notre guide et son premier poisson, nous demande notre avis, je garde ou pas?



Philippe, dans son élément, fouille méticuleusement chaque recoin.


les sacs se remplissent.








La rizière.


De retour au bateau nous manquons de récipients, et empruntons ce que nous pouvons,
jusqu'au saladier.

La suite, la suite !!

ce soir la pêche aux piranhas.........

Super récit ! superbes photos ! une sacrée aventure qui n'est pas fini...

La chasse aux piranhas ....

ouah merci de nous faire partager cela thierry

Ce soir, réunion du club pour nous raconter tout ça jusque tard

Ouha j'en ai des frissons de ce récit, on s'y croirait presque !!
merci Thierry de nous faire partager tout ça. et Vivement un beau diaporama de photos

Thierry je pense avoir trouvé

Pomacea haustrum

Description: Relativement grande coquille (9-12 cm hauteur) avec un vert foncé à brun couleur de base. La coquille est également fortement avec des bandes brun-bandes sombres. Près de l'ouverture de la coquille devient plus léger en couleur.

Alimentation: mange presque tous les types de végétation.

Comportement: La plupart des actifs pendant la nuit.

Habitat et distribution: région de l'Amazone; Brésil: Etat de Para; Rio Tapajoz; Rio Manaron à Fonteboa et Tabatinga; Santrem, (Ilhe Grande Tapara et Lago Grande do Javary; Lago Baptista (Olalla):. Pérou Rio Ucayali; Cinco Copal, (Agua Caliente, Pachita River, Huanaco)

Je savais bien que tu trouverais, les coquilles ont été trouvées pas loin de

l'embouchure du Rio Ucayali.

Bon, je poursuis.

La suite du programme prévoit, une ballade guidé en foret, mais un violent orage

s'invite, et nous devons annuler. Vive la pluie qui est trés attendue en se momment

les eaux sont vraiment trés basse, ils n'ont pas vu un niveau si bas depuis 40 ans.

Nous sommes donc en quelque sorte consigner sur le bateau.

Anthony sort la canne à pêche, et essait d'appater avec de la banane, cela ne

donne pas grand chose, pendant un bon moment, puis enfin, il réussit à ferrer un

poisson du genre Leporinus, puis un "Pacu". Celui ci est déjà bien achalandé au

niveau dentition, puis un autre gros characidé.

Mes autres compagnons sortent aussi les cannes à pêches, certains arrivent à se

prendre l'ameçon dans des souches, c'est trés comique. Heureusement, pour nous

José Manuel, le mousse du bord, d'une grande gentillesse descend dans l'eau pour

les récupérer.

Ensuite les premiers poissons pêcher servent d'appat, pour les suivant.

Et cela tourne à la goinfrerie de la part des Pirhanas qui se mettent à mordre

sitôt trempé l’appât.

Les touches afflues, il faut retirer la ligne a chacune, sans que celle-ci ne

sorte un poisson à chaque fois.

Mais en quelques minutes, il est remonter une dizaine de Pirhanas, et au milieu de

ce groupe se trouve aussi quelques "sardines" tout aussi voraces.

Aprés le repas du soir, la pluie c'étant calmée, mes camarades entreprennent une

petite sortie pour essayer de trouver des tarentule dans la bananeraie.

Ils traversent le village où tout le monde dort.

Quelques crapauds sont aussi de sortie. Au bout d’un moment Serge finit par

découvrir une tarentule d’une taille qu’il assure modeste.

Elle est plus rare que l’araignée des platanes à la piqûre redoutable.

Perché au sommet d’un bananier un petit rongeur frugivore observe notre manège

dans un ballet de lampes frontales.

(Anthony, si tu peux mettre des photos)

Pendant cette bonne partie de pêche des dauphins d'eaux douce, passaient autour du bateau

mais je n'ai pas pu avoir vraiment un photo de qualité qui les montre, malgrés un

mitraillage soutenu, désolé. Ils n'ont pas comme ceux de mer la tête qui se relève assez

haute lorsqu'ils respirent, ni la dorsale qui sort de l'eau, ils sont trés discret, nous

n'entendons qu'un souffle, Et ne voyons qu'une onde sur l'eau.