PARACHEIRODON INNESI
dit le tetra néon
CARTE D’IDENTITE
FAMILLE: Characidés
ESPECE : Innesi (Myers 1936)
Nom : Tetra néon
Origine : Pérou
Taille : 4 cm maxi
Eau : PH 7 GH 15 maxi
Probablement le poisson le plus connu en aquarium, le néon est à l’origine même de la formidable aventure qu’est l’aquariophilie . En effet depuis sa découverte par un Français A.Rabaut, puis sa description par Myers en 1936, il n’a cessé de peupler nos aquariums .
Toutefois son nom lui vient de WT. Innes, un pionnier de l’aquariophilie .
DESCRIPTION
D’une taille maximum de 4 cm, le néon présente un corps fusiforme .
Il est très puissant et rapide . Il ne craint pas les courants violents des eaux fraîches .
Ce petit poisson est particulièrement apprécié pour ses couleurs vives .
Son dos grisâtre ou vert olive n’offre pas grand intérêt, par contre sa ligne latérale bleu est une merveille . Elle débute juste au dessus de l’oeil et se prolonge jusqu’à la nageoire adipeuse, lui valant le surnom de” néon “ .
Cette bande bleu reflète l’état de santé de notre petit poisson . Lorsque qu’elle varie au vert, ou pire au jaunâtre, ce n’est pas bon signe, le poisson étant probablement malade .
Son ventre est blanc avec quelques reflets argentés, toute sa partie postérieure s’orne d’une magnifique couleur rouge rubis .
Les nageoires, petites, sont presque transparentes .
MAINTENANCE
P.Innesi est un poisson grégaire, vivant en banc de plusieurs milliers d’individus .
Bien sûr en aquarium cela n’est guère possible, mais il faudra veiller à le maintenir au moins par six . Pour un bac de 80 cm une trentaine de néons est du plus bel effet .
L’on peut aussi faire trois à quatre groupes de six à huit individus de Characidés .
Toujours en respectant la règle de 1 cm de poisson par litre d’eau . Poissons à la taille adulte bien sûr.
En aquarium P.Innesi se positionne dans les couches intermédiaires, proche du fond .
La population, dans un bac plus grand, peut être complétée par des poissons de fond comme les Corydoras, les Cichlidés nains voir des Scalaires s’il sont introduits jeunes .
Pratiquement toutes les espèces de Characidés conviennent, si toutefois la température est comprise entre 20 ° et 24 ° . Car notre néon n’aime pas les eaux trop chaudes, au risque de le voir dépérir si cela perdure plus de deux à trois mois .
Le sol devra être de couleur sombre afin de faire ressortir celles de l’Innesi .
Il sera composé d’une couche de tourbe bouillie, mélangé à de l’argile ; type bac Hollandais . Du sable foncé, aux arrêtes polies fera très bien l’affaire .
L’aquarium sera abondamment planté . Les Echinodorus sont particulièrement adaptés .
Facile à maintenir, les différentes espèces, sont des végétaux d’une grande beauté .
De plus elles présentent l’avantage d’exister de toutes tailles. E Tellenus n’excède pas 10 cm, E.Amazonicus ou E.Bleheri ,jusqu’à 40 cm .
Suivant la capacité des aquariums nous avons le choix entre les filtres rapides intérieurs et les filtres extérieurs à pompe rotative .Un débit de deux à trois fois le volume du bac par heure est une bonne base . Surtout que les néons apprécient un milieu riche en oxygène et propre . Des changements d’eau de10 à 15 pour cent par semaine sont largement conseillé .
Les paramètres de l’eau seront assez strictes pour leur assurer une bonne longévité .
Les poissons élevés dans de mauvaises conditions d’eau seront ternes et couramment malades .
Le PH sera le plus proche de 7 pour la maintenance, et de 6.5 pour la reproduction . Le TH entre 5 et 15, dans ce cas l’emploi d’un osmoseur se révèle pratiquement indispensable .
Les néons sont omnivores à prédominance carnivores . Ils s’habituent très bien à un régime de petites proies vivantes ou congelées comme les vers Grindal, les daphnies et les artémias
Une distribution de nauplies d’artemias fraîchement écloses une à deux fois par semaine est également la bienvenue .
Pour inciter la reproduction, la nourriture vivante est indispensable, de façon à mettre les reproducteurs en condition .
REPRODUCTION
La reproduction en aquarium du néon est tout à fait possible, le secret réside dans le contrôle de la qualité de l’eau .
Les éleveurs Taillandais y arrivent très bien, et à grande échelle .
Sous nos latitudes, la difficulté n’est pas la même . Il faut déjà savoir reconnaître les sexes, il est assez visible, les mâles sont rectilignes au niveau du néon alors que les femelles ont une ligne plus arquée . Les dames ont un ventre bien arrondi et une apparence plus massive, alors que les mâles l’ont plas, et sont plus sveltes .
Un petit crochet dirigé vers l’avant, à la nageoire anale est également visible chez les gars .
Pour la ponte en elle même, il faut choisir un groupe de 4 à 6 adultes ( un mâle pour trois femelles) que l’on transfère dans un bac de trente litres . L’aquarium est recouvert sur les trois faces de papier noir pour atténuer la luminosité . Le font est recouvert de tourbe qui facilite le bon développement des oeufs, en les protégeant des moisissures . Au dessus une couche de mousse de Java pour séparer les oeufs de la voracité des parents .
Un simple petit filtre à exhausteur suffit, l’eau doit rester claire . Des petits changements d’eau sont aussi nécessaires .
Celle-ci devra être très douce de l’ordre de1° à 2° GH, pratiquement de l’eau osmosée pure .
Le PH sous l’action de la tourbe se stabilise entre 5.5 et 6.8 mais son importance est moindre .
La température ne devra pas dépasser 24 °C .
La ponte peut commencer . Elle débute aux premières heures de la matinée par des courses poursuites effrénées et continue toute la journée . Les oeufs sont dispersés dans l’eau et retombent dans la tourbe . Chaque femelle peut émettre une centaine d’oeufs, mais bien peu arrivent à se développer et à éclore .
Une fois les pontes terminées l’ont retire les géniteurs . Les difficultés ne sont pas finies, il faut éviter toutes manipulations et la lumière car les oeufs sont lucifuges .
Les larves naissent en 24 heures, elles sont pratiquement invisibles . Il s’agit plutôt d’une vésicule vitelline, qui va au fil des jours devenir un alevin .
Le stade de la nage libre est atteint le cinquième jour, à ce moment là, les jeunes acceptent
les nauplies d’artémias, ou du plancton de marre .
Passé les premiers jours la croissance est relativement rapide . Il sont habitués progressivement à de l’eau plus dure par de petits siphonnages réguliers ce qui permet aussi de garder une eau très propre exempte de toute pollution organique .
Au bout d’une quinzaine de jours, le néon fait sont apparition et les jeunes se colorent aussi vivement que leurs parents . A l’âge de trois mois les petits sont sexuellement matures
LA MALADIE DES NEONS
P.Innesi n’est pas un poisson fragile dès lors qu’il est élevé dans de bonnes conditions d’hygiène et dans une eau qui lui convient . Toutefois il peut être sensible à un sporozoaire qui ne touche pratiquement que les Characidés . Ce sporozoaire s’attaque aux muscles des animaux et entraîne des lésions importantes . Les spores pénètrent dans les organes, par le système sanguin, le foie et les reins sont atteints et peuvent propager la maladie par l’urine dans le bac et contaminer les autres poissons .
Les sujets atteints présentent une décoloration de la ligne bleu et présentent des troubles de l’équilibre dans leur nage . Ils s’isolent du groupe . Le sacrifice des poissons est la seule solution, car il n’existe pas de remède pour cette maladie .
La maladie ne se déclare pas dans de l’eau acide, sans doute à cause de la pression osmotique particulière de cette eau .
Je n'ais pas mis de photo car je pense que tout le monde le connais.
dit le tetra néon
CARTE D’IDENTITE
FAMILLE: Characidés
ESPECE : Innesi (Myers 1936)
Nom : Tetra néon
Origine : Pérou
Taille : 4 cm maxi
Eau : PH 7 GH 15 maxi
Probablement le poisson le plus connu en aquarium, le néon est à l’origine même de la formidable aventure qu’est l’aquariophilie . En effet depuis sa découverte par un Français A.Rabaut, puis sa description par Myers en 1936, il n’a cessé de peupler nos aquariums .
Toutefois son nom lui vient de WT. Innes, un pionnier de l’aquariophilie .
DESCRIPTION
D’une taille maximum de 4 cm, le néon présente un corps fusiforme .
Il est très puissant et rapide . Il ne craint pas les courants violents des eaux fraîches .
Ce petit poisson est particulièrement apprécié pour ses couleurs vives .
Son dos grisâtre ou vert olive n’offre pas grand intérêt, par contre sa ligne latérale bleu est une merveille . Elle débute juste au dessus de l’oeil et se prolonge jusqu’à la nageoire adipeuse, lui valant le surnom de” néon “ .
Cette bande bleu reflète l’état de santé de notre petit poisson . Lorsque qu’elle varie au vert, ou pire au jaunâtre, ce n’est pas bon signe, le poisson étant probablement malade .
Son ventre est blanc avec quelques reflets argentés, toute sa partie postérieure s’orne d’une magnifique couleur rouge rubis .
Les nageoires, petites, sont presque transparentes .
MAINTENANCE
P.Innesi est un poisson grégaire, vivant en banc de plusieurs milliers d’individus .
Bien sûr en aquarium cela n’est guère possible, mais il faudra veiller à le maintenir au moins par six . Pour un bac de 80 cm une trentaine de néons est du plus bel effet .
L’on peut aussi faire trois à quatre groupes de six à huit individus de Characidés .
Toujours en respectant la règle de 1 cm de poisson par litre d’eau . Poissons à la taille adulte bien sûr.
En aquarium P.Innesi se positionne dans les couches intermédiaires, proche du fond .
La population, dans un bac plus grand, peut être complétée par des poissons de fond comme les Corydoras, les Cichlidés nains voir des Scalaires s’il sont introduits jeunes .
Pratiquement toutes les espèces de Characidés conviennent, si toutefois la température est comprise entre 20 ° et 24 ° . Car notre néon n’aime pas les eaux trop chaudes, au risque de le voir dépérir si cela perdure plus de deux à trois mois .
Le sol devra être de couleur sombre afin de faire ressortir celles de l’Innesi .
Il sera composé d’une couche de tourbe bouillie, mélangé à de l’argile ; type bac Hollandais . Du sable foncé, aux arrêtes polies fera très bien l’affaire .
L’aquarium sera abondamment planté . Les Echinodorus sont particulièrement adaptés .
Facile à maintenir, les différentes espèces, sont des végétaux d’une grande beauté .
De plus elles présentent l’avantage d’exister de toutes tailles. E Tellenus n’excède pas 10 cm, E.Amazonicus ou E.Bleheri ,jusqu’à 40 cm .
Suivant la capacité des aquariums nous avons le choix entre les filtres rapides intérieurs et les filtres extérieurs à pompe rotative .Un débit de deux à trois fois le volume du bac par heure est une bonne base . Surtout que les néons apprécient un milieu riche en oxygène et propre . Des changements d’eau de10 à 15 pour cent par semaine sont largement conseillé .
Les paramètres de l’eau seront assez strictes pour leur assurer une bonne longévité .
Les poissons élevés dans de mauvaises conditions d’eau seront ternes et couramment malades .
Le PH sera le plus proche de 7 pour la maintenance, et de 6.5 pour la reproduction . Le TH entre 5 et 15, dans ce cas l’emploi d’un osmoseur se révèle pratiquement indispensable .
Les néons sont omnivores à prédominance carnivores . Ils s’habituent très bien à un régime de petites proies vivantes ou congelées comme les vers Grindal, les daphnies et les artémias
Une distribution de nauplies d’artemias fraîchement écloses une à deux fois par semaine est également la bienvenue .
Pour inciter la reproduction, la nourriture vivante est indispensable, de façon à mettre les reproducteurs en condition .
REPRODUCTION
La reproduction en aquarium du néon est tout à fait possible, le secret réside dans le contrôle de la qualité de l’eau .
Les éleveurs Taillandais y arrivent très bien, et à grande échelle .
Sous nos latitudes, la difficulté n’est pas la même . Il faut déjà savoir reconnaître les sexes, il est assez visible, les mâles sont rectilignes au niveau du néon alors que les femelles ont une ligne plus arquée . Les dames ont un ventre bien arrondi et une apparence plus massive, alors que les mâles l’ont plas, et sont plus sveltes .
Un petit crochet dirigé vers l’avant, à la nageoire anale est également visible chez les gars .
Pour la ponte en elle même, il faut choisir un groupe de 4 à 6 adultes ( un mâle pour trois femelles) que l’on transfère dans un bac de trente litres . L’aquarium est recouvert sur les trois faces de papier noir pour atténuer la luminosité . Le font est recouvert de tourbe qui facilite le bon développement des oeufs, en les protégeant des moisissures . Au dessus une couche de mousse de Java pour séparer les oeufs de la voracité des parents .
Un simple petit filtre à exhausteur suffit, l’eau doit rester claire . Des petits changements d’eau sont aussi nécessaires .
Celle-ci devra être très douce de l’ordre de1° à 2° GH, pratiquement de l’eau osmosée pure .
Le PH sous l’action de la tourbe se stabilise entre 5.5 et 6.8 mais son importance est moindre .
La température ne devra pas dépasser 24 °C .
La ponte peut commencer . Elle débute aux premières heures de la matinée par des courses poursuites effrénées et continue toute la journée . Les oeufs sont dispersés dans l’eau et retombent dans la tourbe . Chaque femelle peut émettre une centaine d’oeufs, mais bien peu arrivent à se développer et à éclore .
Une fois les pontes terminées l’ont retire les géniteurs . Les difficultés ne sont pas finies, il faut éviter toutes manipulations et la lumière car les oeufs sont lucifuges .
Les larves naissent en 24 heures, elles sont pratiquement invisibles . Il s’agit plutôt d’une vésicule vitelline, qui va au fil des jours devenir un alevin .
Le stade de la nage libre est atteint le cinquième jour, à ce moment là, les jeunes acceptent
les nauplies d’artémias, ou du plancton de marre .
Passé les premiers jours la croissance est relativement rapide . Il sont habitués progressivement à de l’eau plus dure par de petits siphonnages réguliers ce qui permet aussi de garder une eau très propre exempte de toute pollution organique .
Au bout d’une quinzaine de jours, le néon fait sont apparition et les jeunes se colorent aussi vivement que leurs parents . A l’âge de trois mois les petits sont sexuellement matures
LA MALADIE DES NEONS
P.Innesi n’est pas un poisson fragile dès lors qu’il est élevé dans de bonnes conditions d’hygiène et dans une eau qui lui convient . Toutefois il peut être sensible à un sporozoaire qui ne touche pratiquement que les Characidés . Ce sporozoaire s’attaque aux muscles des animaux et entraîne des lésions importantes . Les spores pénètrent dans les organes, par le système sanguin, le foie et les reins sont atteints et peuvent propager la maladie par l’urine dans le bac et contaminer les autres poissons .
Les sujets atteints présentent une décoloration de la ligne bleu et présentent des troubles de l’équilibre dans leur nage . Ils s’isolent du groupe . Le sacrifice des poissons est la seule solution, car il n’existe pas de remède pour cette maladie .
La maladie ne se déclare pas dans de l’eau acide, sans doute à cause de la pression osmotique particulière de cette eau .
Je n'ais pas mis de photo car je pense que tout le monde le connais.