Suite à la conversation que nous avons eu vendredi soir, je propose un débat sur le thème de l'hybridation des poissons.
En préambule je vous met un texte que j'avais fait il y a déjà plusieurs année sur le sujet.
LES HYBRIDES
Hybridation, définition : Un hybride est un individu issu de croisement de parents d’espèces différentes .
Chez les cichlidés, l’hybridation est trés facile. Chez les poissons de même genre, la cohabitation devra être surveillée de près .
Mais il existe aussi un risque entre des genres proches tel que, Pseudotropheus, et Mélanochromis, ou diffèrrents types d’ Haplochrominiens ...
Pour la plupart des cichlidophiles la finalité recherchée sera de faire se reproduire ses poissons . Or avec plus de 1400 espèces naturelles de cichlidés, il semble que pour les marchands de poissons ce ne soit pas encore assez, puisqu’ils incitent à la vente d’hybrides . Tel le poisson perroquet, ou les immonbrables espèces albinos, preuve d’une manipulation génétique, car très rare dans la nature .
Enfin on ne peut pas vraiement leur en vouloir, car leur métier de vendeur c’est bien de vendre, sans même savoir quoi la plupart du temps !
La meilleure chose que devrait faire tout aquariophile sérieux serait de passer tout droit devant les bacs présentants ces abbérations de la nature .
Comme disait Coluche “ Dire qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende pas “ .
Certes, certaines de ces abbérations peuvent parfois être de beau spècimens, et alors que nous propose la nature si ce n’est pas un nombre impréssionnant de merveilles !
Pourquoi ne pas s’en contenté ?
Réussir à maintenir correctement, à faire reproduire, et à élever dans de bonnes conditions des espèces naturelles demande déjà une énorme quantité d’énergie en terme de travail pour l’aquariophile, alors avec 1400 espèces, il y a de quoi faire .
Bien sur certains diront, “mais nos poissons ne nous demande pas notre avis pour pondre avec n’importe qui ” c’est bien évident .
Malgrés cela, la responsabilité de l’aquariophile reste entière .
Combien de fois j’ai vu dans des aquariums, nombre d’espèces différentes dans de très petit volume, parfois des couples dépareillés, et plus fréquement encore des individus sans conjoint .
Toutes les conditions sont réunies pour engendrer nos fameux hybrides .
Il est impératif de connaitre les noms des espèces maintenues, et de se renseigner au maximum sur elles, pour éviter les associations trop évidentes .
Au moindre doute, il est préférable de ne pas élever une portée, si l’on est pas sûr à cent pour cent de l’origine des parents .
La promiscuité de l’aquarium entraine des comportements que l’on ne rencontre pas dans la nature .
Dans les grands lacs africains , la distance entre deux populations géographique d’une même espèces est souvent si grande, et séparée par des zones infanchissables, que les membres d’une première population ne reconnaîtrons pas forcément les membres de la deuxième comme des partenaires potentiels . Alors que dans l’aquarium, si ces deux populations sont réunies, et vivent ensemble assez longtemps, elles finiront par s’imprégner les unes des autres et ne feront plus de différence entre elles .
C’est le même cas pour les poissons des rivières amazoniennes .
Les exemples d’espèces s’hybridant entre elles sont nombreux, même si parfois cela ne semble pas possible vu la trop grande différence de genre .
Pourtant la photo d’un individu hybride, d’un Cyrtocara moori et d’un Dimidiochromis compressiceps à fait le tour du petit monde cichilidophile voici quelque mois .
J’ai moi-même vu un mâle compressiceps paradé devant une femelle moori dans un de mes bacs . Chacun des deux individus n’avaient pas de partenaire de la même race .
Le cas de croisement, entre aulonocara et Sciaenochromis fryeri, a été aussi souvent cité .
Ou aussi avec Copadichromis borleyi .
Sans parler de toutes les combinaisons possible entre races géographiques, tel les Aulonocara dont la ressemblance des femelles est si grande, qu’il vaut mieux les séparer au moindre doute .
En régle générale l’hybridation entre espèces pratiquantes l’incubation bucales ( comportement plus évolué) est plus fréquente que chez les espèces pondeuses sur substrat (comportement plus primitif ) Chez ces derniers, le rituel de ponte est plus complexe .
Pourtant certains vont penser, “ et l’évolution des espèces alors n’est ce pas une succession de croisement donnant naissance à de nouvelles “ .
Bien sur c’est tout à fait exacte, mais à l’échelle de la nature, ces évolution ce sont faites sur des milliers d’années . Alors que dans nos aquarium en quelques décennies, l’homme a créer des dizaines de forme de Discus, des combattants aux voiles super dévellopés, et de toutes les couleurs sauf le noir qui reste très difficile à selectionner et à garder. Sans parler des Oscars à voiles, et bien d’autres absurdités trop longues à énuméres .
D’autre part l’évolution dans la nature, c’est produit par l’appropriation de niches écologiques notament au niveau alimentaire . Ce qui n’est pas le cas en aquarium .
L’hybride redevient une espèce a par entière quand les deux génomes sont balancé numériquement et structuralement de sorte qu’il n’y a plus d’anomalie à la méiose et que l’ex- hybride se reproduit semblablement à lui même .
GLOSSAIRE:
Le génome: est l’ensemble des gènes portés par les chromosomes de l’espèce .
La méiose: division de la cellule aboutissant à la réduction de moitié du nombre des chromosomes .
Cette division se produit au moment de la formation des cellules reproductrices, les gamètes
Le débat est ouvert.
En préambule je vous met un texte que j'avais fait il y a déjà plusieurs année sur le sujet.
LES HYBRIDES
Hybridation, définition : Un hybride est un individu issu de croisement de parents d’espèces différentes .
Chez les cichlidés, l’hybridation est trés facile. Chez les poissons de même genre, la cohabitation devra être surveillée de près .
Mais il existe aussi un risque entre des genres proches tel que, Pseudotropheus, et Mélanochromis, ou diffèrrents types d’ Haplochrominiens ...
Pour la plupart des cichlidophiles la finalité recherchée sera de faire se reproduire ses poissons . Or avec plus de 1400 espèces naturelles de cichlidés, il semble que pour les marchands de poissons ce ne soit pas encore assez, puisqu’ils incitent à la vente d’hybrides . Tel le poisson perroquet, ou les immonbrables espèces albinos, preuve d’une manipulation génétique, car très rare dans la nature .
Enfin on ne peut pas vraiement leur en vouloir, car leur métier de vendeur c’est bien de vendre, sans même savoir quoi la plupart du temps !
La meilleure chose que devrait faire tout aquariophile sérieux serait de passer tout droit devant les bacs présentants ces abbérations de la nature .
Comme disait Coluche “ Dire qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende pas “ .
Certes, certaines de ces abbérations peuvent parfois être de beau spècimens, et alors que nous propose la nature si ce n’est pas un nombre impréssionnant de merveilles !
Pourquoi ne pas s’en contenté ?
Réussir à maintenir correctement, à faire reproduire, et à élever dans de bonnes conditions des espèces naturelles demande déjà une énorme quantité d’énergie en terme de travail pour l’aquariophile, alors avec 1400 espèces, il y a de quoi faire .
Bien sur certains diront, “mais nos poissons ne nous demande pas notre avis pour pondre avec n’importe qui ” c’est bien évident .
Malgrés cela, la responsabilité de l’aquariophile reste entière .
Combien de fois j’ai vu dans des aquariums, nombre d’espèces différentes dans de très petit volume, parfois des couples dépareillés, et plus fréquement encore des individus sans conjoint .
Toutes les conditions sont réunies pour engendrer nos fameux hybrides .
Il est impératif de connaitre les noms des espèces maintenues, et de se renseigner au maximum sur elles, pour éviter les associations trop évidentes .
Au moindre doute, il est préférable de ne pas élever une portée, si l’on est pas sûr à cent pour cent de l’origine des parents .
La promiscuité de l’aquarium entraine des comportements que l’on ne rencontre pas dans la nature .
Dans les grands lacs africains , la distance entre deux populations géographique d’une même espèces est souvent si grande, et séparée par des zones infanchissables, que les membres d’une première population ne reconnaîtrons pas forcément les membres de la deuxième comme des partenaires potentiels . Alors que dans l’aquarium, si ces deux populations sont réunies, et vivent ensemble assez longtemps, elles finiront par s’imprégner les unes des autres et ne feront plus de différence entre elles .
C’est le même cas pour les poissons des rivières amazoniennes .
Les exemples d’espèces s’hybridant entre elles sont nombreux, même si parfois cela ne semble pas possible vu la trop grande différence de genre .
Pourtant la photo d’un individu hybride, d’un Cyrtocara moori et d’un Dimidiochromis compressiceps à fait le tour du petit monde cichilidophile voici quelque mois .
J’ai moi-même vu un mâle compressiceps paradé devant une femelle moori dans un de mes bacs . Chacun des deux individus n’avaient pas de partenaire de la même race .
Le cas de croisement, entre aulonocara et Sciaenochromis fryeri, a été aussi souvent cité .
Ou aussi avec Copadichromis borleyi .
Sans parler de toutes les combinaisons possible entre races géographiques, tel les Aulonocara dont la ressemblance des femelles est si grande, qu’il vaut mieux les séparer au moindre doute .
En régle générale l’hybridation entre espèces pratiquantes l’incubation bucales ( comportement plus évolué) est plus fréquente que chez les espèces pondeuses sur substrat (comportement plus primitif ) Chez ces derniers, le rituel de ponte est plus complexe .
Pourtant certains vont penser, “ et l’évolution des espèces alors n’est ce pas une succession de croisement donnant naissance à de nouvelles “ .
Bien sur c’est tout à fait exacte, mais à l’échelle de la nature, ces évolution ce sont faites sur des milliers d’années . Alors que dans nos aquarium en quelques décennies, l’homme a créer des dizaines de forme de Discus, des combattants aux voiles super dévellopés, et de toutes les couleurs sauf le noir qui reste très difficile à selectionner et à garder. Sans parler des Oscars à voiles, et bien d’autres absurdités trop longues à énuméres .
D’autre part l’évolution dans la nature, c’est produit par l’appropriation de niches écologiques notament au niveau alimentaire . Ce qui n’est pas le cas en aquarium .
L’hybride redevient une espèce a par entière quand les deux génomes sont balancé numériquement et structuralement de sorte qu’il n’y a plus d’anomalie à la méiose et que l’ex- hybride se reproduit semblablement à lui même .
GLOSSAIRE:
Le génome: est l’ensemble des gènes portés par les chromosomes de l’espèce .
La méiose: division de la cellule aboutissant à la réduction de moitié du nombre des chromosomes .
Cette division se produit au moment de la formation des cellules reproductrices, les gamètes
Le débat est ouvert.