30-10
Suite et fin:
La croisière s’achève.
Le réveil est un peu triste ce matin, c'était notre dernière nuit sur le Selva
viva.
Je rechigne un peu à me lever, j'entends les moteurs qui tournent depuis au moins
une demie heure, je me lève enfin.
Bizzard, le bateau n'a pas bouger durant cette demie heure!
En fait, l'amarage, tout à l'avant, à permis au bateau de bouger et de venir plus
prés de la berge, de plus il semble que le niveau d'eau ait encore baissé ce qui
fait que nous sommes coincé.
Il faut toutes les astuces de Serge qui utilise l'annexe sur le travers de
l'arrière et pousse de toute la puissance du moteur hors-bord, pour arriver à
faire bouger le bateau.
Nous voilà partis, direction Mazan.
Mazan est une petite ville à l'emplacement stratégique, car au fond d'un méandre
du Napo, qui est tout proche d'un autre méandre de l'Amazone, ce qui permet de
rejoindre Iquitos en partie en motokar et une autre partie en bateau rapide.
Nous atteignons Mazan, en début de matinée et attendons Nicolas, qui vient nous
chercher, il doit avoir peur que l'on se perde. Ceci dit, pour un baptème en
motokar, il y avait de quoi ne pas être rassuré.
En attendant notre hôte nous en profitons pour visiter un peu Mazan, et faisons
au tour au marché.
Viandes et poissons sont posés à même le carrelage, avec la chaleure, l'odeur
prend à la gorge. Mon nez occidental ne supporte pas, et dire que je vois des gens
attablés se régaler.
Nicolas arrive, il avait eu du mal à trouver un bateau pour arriver jusqu'ici.
Aprés avoir pris la photo sur la proue, et saluer tout l'équipage, nous leur avons
laisser quelques vêtements, épuisettes, mini-aquarium et autres babiolles, que
Serge leur distribura, nous voici partis.
Nous faisons connaissance avec les motokars, un avant qui ressemble à une moto,
mais derrière la selle, est soudé un autre morceau qui ressemble à une banquette
sur deux roues, et encore derrière un espèce de porte-bagages.
Nous montons, donc deux, par deux, plus un sur le dernier, je ne suis
pas trés rassuré en ce qui concerne les bagages, car l'arrimage est des plus
sommaire.
La route, enfin si on peux appeler sa une route est à moitié défoncée, c'est juste
une piste en béton trés étroite, et vue la profondeurs des caniveaux que l'on
rasent, il vaut mieux penser à autre chose.
Nous voilà partis pour une dizaine de minutes, les moteurs hurlent, il faut
dire qu'a fond ses engins ne dépassent guère le 60 ou 70 Km/ heure heureusement.
Nous arrivons en sueur mais à bon port.
Là nous devons attendre le bateau rapide.
Sur l'embarcadère, nous remarquons d'étranges petite caisses en bois avec un
plastique à l'intérieur, les caisses sont empillées en diagonales les une sur les
autres, et sont pleines de petits Tétraodons superbes, il doit y en avoir au moins
50 par caisse et au moins une bonne vingtaine de caisses.
Nous n'avons quasi pas le temps de réagir que les caisses sont embarqué, mais pas
sur notre rapide.
Le notre arrive et tout le monde se précipite.
Nous nous demandons si nous allons pouvoir monter à bord, avec notre barda.
Nos sacs, et valise sont arrimés sur le toit de tôle plat avec quelques bouts de
ficelle.
Le bateau est telment plein que nous sommes debout dans l'allée centrale, quand
des cris et vociférations, nous demande de nous assoir ????
Il semble qu'ils craignent pour la stabilité de l’embarcation.
Nous voici, donc obligé de nous partager un petit banc, mis au milieu à trois.
Philippe se retrouve sur les 3 marches qui permettent de descendre dans la cabine
et Nicolas à moitié dehors sur la proue, avec la porte ouverte, et les sceaux des
poissons.
Pour corser l'affaire une pluie assez violente arrive ce qui oblige Nicolas, a
jouer aux essuis glaces, avec malice.
Puis le pilote, comprenant qu'il se paye sa tête, lui demande de rentrer et de
fermer la porte, jusqu'à ce que la pluie cesse.
Nous effectuons 45 minutes de parcours dans ces conditions.
Aprés bien des émotions encore, car embarqués les derniers nos baggages auraient
dû être débarqués les premiers du rapide, mais tel ne fût pas le cas,
Anthony et Donatien ne voyant pas venir leur sac à dos, commencaient à palir.
Vu, les secousses du bateau, ils auraient bien pû tomber à l'eau sans
que personne ne les ai vu.
Ouf, les voici enfin.
Sortir du port ne fût pas non plus, une mince affaire, vu où était venue accoster,
notre vedette.
Je récupère ma valise, et doit passer par ce qui semble être une habitation,
Bonjour madame!
Puis passe de bateau en bateau ce qui fait que l'on ne sait plus si nous sommes
encore sur l'eau où bien sur la terre ferme, je passe de passerelles en passerelles
un porteur, me propose ses services, il prend ma valise et je le suis, les autres
sont derrière.
Enfin nous voilà, sur la rue, je régle mon porteur, de 2 soles,
il semble satisfait.
La ville grouille de monde surtout aux abords du port, tout ce peuple me donne
le tournis.
Nous reprenons encore des motokars, pour rejoindre notre hotel et déposer nos
baggages.
Juste à coté de l'hotel se trouve un restaurant, dans lequel nous nous
empressons de reprendre des forces, c'est propre, et appétisant, nous pouvons
encore déguster les spécialités locales.
Il ne faut pas trop trainé à table, bien que Nicolas serait bien rester, devant
l'écran d'une télé retransmettant un match de tennis.
Nous avons rendez vous chez Raul Yalan, qui est un exportateur de poissons
exotiques à destination essentiellement de l’Allemagne et de l’Asie.
Sa formation de biologiste lui fait approcher les poissons autrement que simple
marchandise.
La légisalation Péruvienne devrait à partir de 2012, interdire toute exportation
de poissons sauvages, il doit donc anticiper, et commencer à reproduire, toutes les
espèces qu'il veux vendre.
Il peut être fière, d’une première mondiale dans la reproduction de l’une des espèces de
raie qu'il maintient en bassin.
Son eau est à 60 microsiemens et son PH à 6 et trés stable, vu la réserve dont il
dispose en permanence.
Et il nous montre un essaie de reproduction de tétras couleur « platinium »
(1 sur 5000 par lot environ) apparement, ils présentent en gène différent, qui
reproduit entre eux pourrais fixer celui ci, comme avec les guppy de concours.
Il nous fait la visite de ses installations qui sont assez vide en
poissons car nous arrivons quelques jours après une grosse expédition.
Nous pouvons tout de même admirer ses bassins de reproduction où
les raies côtoient des Osteoglossum d’au moins un mètre.
Il lui reste quelques magnifiques Discus sauvages du rio Nanay tout constellés de
points rouges. (photos en Mp seulement pour les gens trés trés sages)
Raul nous ouvre aussi sa photothèque personnelle pour nous faire admirer des
spécimens hors du commun, en particulier des Discus « jumbos » sauvages qui
restent un mythe pour certains.
La raie "flower" qui présente de magnifique dessins, symètriques de fleurs, sur sa
robe.
Raul est passionnant et passionné, une telle rencontre méritait ce voyage.
Depuis, j'ai entendu parlé de lui par d'autres personnes, il a une certaine renommée.
Je me dit que si un jour nous repartons là bas, il faudrais qu'il puisse nous accompagner
et là, nous pourrions découvrir encore bien plus de poissons et de biotopes.
Il nous reste encore une journée, pour faire du tourisme demain en commencant par une
ferme aux papillons.....
Suite et fin:
La croisière s’achève.
Le réveil est un peu triste ce matin, c'était notre dernière nuit sur le Selva
viva.
Je rechigne un peu à me lever, j'entends les moteurs qui tournent depuis au moins
une demie heure, je me lève enfin.
Bizzard, le bateau n'a pas bouger durant cette demie heure!
En fait, l'amarage, tout à l'avant, à permis au bateau de bouger et de venir plus
prés de la berge, de plus il semble que le niveau d'eau ait encore baissé ce qui
fait que nous sommes coincé.
Il faut toutes les astuces de Serge qui utilise l'annexe sur le travers de
l'arrière et pousse de toute la puissance du moteur hors-bord, pour arriver à
faire bouger le bateau.
Nous voilà partis, direction Mazan.
Mazan est une petite ville à l'emplacement stratégique, car au fond d'un méandre
du Napo, qui est tout proche d'un autre méandre de l'Amazone, ce qui permet de
rejoindre Iquitos en partie en motokar et une autre partie en bateau rapide.
Nous atteignons Mazan, en début de matinée et attendons Nicolas, qui vient nous
chercher, il doit avoir peur que l'on se perde. Ceci dit, pour un baptème en
motokar, il y avait de quoi ne pas être rassuré.
En attendant notre hôte nous en profitons pour visiter un peu Mazan, et faisons
au tour au marché.
Viandes et poissons sont posés à même le carrelage, avec la chaleure, l'odeur
prend à la gorge. Mon nez occidental ne supporte pas, et dire que je vois des gens
attablés se régaler.
Nicolas arrive, il avait eu du mal à trouver un bateau pour arriver jusqu'ici.
Aprés avoir pris la photo sur la proue, et saluer tout l'équipage, nous leur avons
laisser quelques vêtements, épuisettes, mini-aquarium et autres babiolles, que
Serge leur distribura, nous voici partis.
Nous faisons connaissance avec les motokars, un avant qui ressemble à une moto,
mais derrière la selle, est soudé un autre morceau qui ressemble à une banquette
sur deux roues, et encore derrière un espèce de porte-bagages.
Nous montons, donc deux, par deux, plus un sur le dernier, je ne suis
pas trés rassuré en ce qui concerne les bagages, car l'arrimage est des plus
sommaire.
La route, enfin si on peux appeler sa une route est à moitié défoncée, c'est juste
une piste en béton trés étroite, et vue la profondeurs des caniveaux que l'on
rasent, il vaut mieux penser à autre chose.
Nous voilà partis pour une dizaine de minutes, les moteurs hurlent, il faut
dire qu'a fond ses engins ne dépassent guère le 60 ou 70 Km/ heure heureusement.
Nous arrivons en sueur mais à bon port.
Là nous devons attendre le bateau rapide.
Sur l'embarcadère, nous remarquons d'étranges petite caisses en bois avec un
plastique à l'intérieur, les caisses sont empillées en diagonales les une sur les
autres, et sont pleines de petits Tétraodons superbes, il doit y en avoir au moins
50 par caisse et au moins une bonne vingtaine de caisses.
Nous n'avons quasi pas le temps de réagir que les caisses sont embarqué, mais pas
sur notre rapide.
Le notre arrive et tout le monde se précipite.
Nous nous demandons si nous allons pouvoir monter à bord, avec notre barda.
Nos sacs, et valise sont arrimés sur le toit de tôle plat avec quelques bouts de
ficelle.
Le bateau est telment plein que nous sommes debout dans l'allée centrale, quand
des cris et vociférations, nous demande de nous assoir ????
Il semble qu'ils craignent pour la stabilité de l’embarcation.
Nous voici, donc obligé de nous partager un petit banc, mis au milieu à trois.
Philippe se retrouve sur les 3 marches qui permettent de descendre dans la cabine
et Nicolas à moitié dehors sur la proue, avec la porte ouverte, et les sceaux des
poissons.
Pour corser l'affaire une pluie assez violente arrive ce qui oblige Nicolas, a
jouer aux essuis glaces, avec malice.
Puis le pilote, comprenant qu'il se paye sa tête, lui demande de rentrer et de
fermer la porte, jusqu'à ce que la pluie cesse.
Nous effectuons 45 minutes de parcours dans ces conditions.
Aprés bien des émotions encore, car embarqués les derniers nos baggages auraient
dû être débarqués les premiers du rapide, mais tel ne fût pas le cas,
Anthony et Donatien ne voyant pas venir leur sac à dos, commencaient à palir.
Vu, les secousses du bateau, ils auraient bien pû tomber à l'eau sans
que personne ne les ai vu.
Ouf, les voici enfin.
Sortir du port ne fût pas non plus, une mince affaire, vu où était venue accoster,
notre vedette.
Je récupère ma valise, et doit passer par ce qui semble être une habitation,
Bonjour madame!
Puis passe de bateau en bateau ce qui fait que l'on ne sait plus si nous sommes
encore sur l'eau où bien sur la terre ferme, je passe de passerelles en passerelles
un porteur, me propose ses services, il prend ma valise et je le suis, les autres
sont derrière.
Enfin nous voilà, sur la rue, je régle mon porteur, de 2 soles,
il semble satisfait.
La ville grouille de monde surtout aux abords du port, tout ce peuple me donne
le tournis.
Nous reprenons encore des motokars, pour rejoindre notre hotel et déposer nos
baggages.
Juste à coté de l'hotel se trouve un restaurant, dans lequel nous nous
empressons de reprendre des forces, c'est propre, et appétisant, nous pouvons
encore déguster les spécialités locales.
Il ne faut pas trop trainé à table, bien que Nicolas serait bien rester, devant
l'écran d'une télé retransmettant un match de tennis.
Nous avons rendez vous chez Raul Yalan, qui est un exportateur de poissons
exotiques à destination essentiellement de l’Allemagne et de l’Asie.
Sa formation de biologiste lui fait approcher les poissons autrement que simple
marchandise.
La légisalation Péruvienne devrait à partir de 2012, interdire toute exportation
de poissons sauvages, il doit donc anticiper, et commencer à reproduire, toutes les
espèces qu'il veux vendre.
Il peut être fière, d’une première mondiale dans la reproduction de l’une des espèces de
raie qu'il maintient en bassin.
Son eau est à 60 microsiemens et son PH à 6 et trés stable, vu la réserve dont il
dispose en permanence.
Et il nous montre un essaie de reproduction de tétras couleur « platinium »
(1 sur 5000 par lot environ) apparement, ils présentent en gène différent, qui
reproduit entre eux pourrais fixer celui ci, comme avec les guppy de concours.
Il nous fait la visite de ses installations qui sont assez vide en
poissons car nous arrivons quelques jours après une grosse expédition.
Nous pouvons tout de même admirer ses bassins de reproduction où
les raies côtoient des Osteoglossum d’au moins un mètre.
Il lui reste quelques magnifiques Discus sauvages du rio Nanay tout constellés de
points rouges. (photos en Mp seulement pour les gens trés trés sages)
Raul nous ouvre aussi sa photothèque personnelle pour nous faire admirer des
spécimens hors du commun, en particulier des Discus « jumbos » sauvages qui
restent un mythe pour certains.
La raie "flower" qui présente de magnifique dessins, symètriques de fleurs, sur sa
robe.
Raul est passionnant et passionné, une telle rencontre méritait ce voyage.
Depuis, j'ai entendu parlé de lui par d'autres personnes, il a une certaine renommée.
Je me dit que si un jour nous repartons là bas, il faudrais qu'il puisse nous accompagner
et là, nous pourrions découvrir encore bien plus de poissons et de biotopes.
Il nous reste encore une journée, pour faire du tourisme demain en commencant par une
ferme aux papillons.....