Les Mbunas, cichlidés du lac Malawi
Les poissons comme tout etre vivant sont classées en fonction de leurs caractéristiques, on regroupe ensemble ceux qui sont proches, puis on subdivise chaque groupe en créant des sous-ensembles. Ainsi les plus petites divisions sont Famille-Genre-Espèces (-race), éventuellement il y a parfois des sous-famille, sous-espèces (sp.)...
Les Mbunas appartiennent à la famille des CICHLIDES, puis se répartissent en différents genres (pseudotropheus, labeotropheus...) puis en différentes espèces (pseudotropheus saulosi, pseudotropheus elongatus...) et enfin en éventuelles sous-espèces.
En fonction de cette classification (la taxonomie) on retrouvera des comportements différents, des localisations dans le lac différentes, des variations de couleurs... Et ainsi des associations en aquarium conseillées ou non.
Avec l'évolution des observations dans le milieu naturel certaines espèces sont créés, des sous-espèces provisoires... Cette classification évolue donc régulièrement et lorsque l'on range un individu observé dans "une case" il se peut qu'on le déplace par la suite. Enfin parfois certains noms sont au départ que provisoires et indiqués alors fréquemmet entre guillemets.
Comportement : En plus de leurs très belles couleurs, les Mbunas possèdent des comportements remarquables, il se passe toujours quelque chose dans un aquarium de Mbunas. Ils sont habituellement territoriaux (bien que certains ne le sont pas), ils choisissent une zone, généralement une infractuosité rocheuse qui sera leur territoire et qu'ils défendront contre les intrus.
Il existe une hiérarchie avec un numéro 1, dominant du bac puis un numéro 2... Cela joue sur la tenu des territoires, un dominé ne résistera pas à un dominé. En fait les choses sont souvent moins linéaires dans la succession dominé-dominant et on observe parfois des renversements dans la hiérarchie. Néanmoins un bac bien équilibré (et correctement peuplé, une légère surpopulation est souhaitable avec les Mbunas) ne verra pas beaucoup d'agressivité nette, les places de chacun étant bien établies, ils vaqueront à leurs occupations en respectant la hiérarchie.
Le genre pseudotropheus regroupe énormément d'espèces aux couleurs variées et souvent éclatantes avec des dents bicuspides les différenciant des Cynotilapia. Le grand nombre d'epèces ont entrainé la création de groupes et complexes d'espèces. Un complexe d'espèces comprend des espèces parentes de la même lignée, contrairement aux groupes. On distingue ainsi :
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus elongatus.
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus "agressive".
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus "miscellaneous"
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus zebra.
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus williamsi.
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus tropheops.
Milieu naturel : les pseudotropheus se retrouvent dans des zones mélangeant roches et sables, avec du ressac, ils sont inféodés aux rochers dans la majorité des cas bien que certains soient en pleine eau. Les mâles sont territoriaux, l'alimentation est essentiellement basé sur les algues de couverture (aufwuchs) qui sont broutées (arrachées avec leurs dents), ainsi que les petits animaux qu'elles renferment.
En aquarium : similaire au milieu naturel, leur territorialité implique de ne pas mettre plus d'un mâle d'une espèce donné dans un même aquarium. De même éviter de mettre ensemble des espèces dont les couleurs de frai sont similaire, car cela stimulera l'agressivité inter-spécifique et risquera de plus d'entrainer des hyvridation entre espèces. L'aquarium devra faire au moins 300 litres, l'alimentation suit les conseils généraux de maintenance (spiruline comme source végétale...). La reproduction est aisée et a toute les chances de se produire naturellement dans un bac communautaire
Le Pseudotropheus Socolofi.
Le genre Labeotropheus possède une large bouche en position infère surmontée d'un large "nez" charnu. Cette position de la bouche lui permet de se nourrir d'algues(avec ses 3, voire plus, rangées de dents tricuspides)gardant son corps très près des rochers, minimisant les déplacement dûs au ressac. De plus ils se servent de leur "nez" comme d'un levier pour arracher les algues. Cette technique est très efficace et les Labeotropheus nettoient littéralement les zones auxquelles ils s'attaquent.
Si la plupart des femelles Mbunas receuillent la semence du mal dans leur cavité buccale où elles ont préalablement mis leurs oeufs, les femelles labeotropheus laisse souvent le mâle fertiliser les oeufs (parmis les plus gros des Mbunas) sur le substrat avant de les reprendre en bouche. Au bout de 3 semaines la femelle labeotropheus accepte encore les alevins pendant 1 semaine sous la protection de sa cavité buccale
Le Labeotropheus trewavasae
Le genre Cynotilapia Ils ont des dents unicupides (les pseudotropheus bicuspide). Ils apprécient les habitats rocheux peu profonds (mais on peut en rencontrer jusqu'à 40 m de profondeur) sans sédiments, certains apprécient les grandes grottes sombres. En journée ils nagent en banc en pleine eau où ils se nourrissent de plancton (alimentation ponctuelle des autres Mbunas mais exclusive chez eux), ce comportement est remarquable pour des Mbunas (normalement attachés au substrat); le soir il rejoignent des grottes sombres, qui font des territoires de ponte apprement défendus. Ce caractère très territorial se manifeste notamment en choisissant des grottes éloignées des zones d'affluence en autres Mbunas, les mâles peuvent rester près des grottes en permanence.
Il existe une très forte variabilité géographique des différentes espèces, rendant parfois leur identification difficile.
Le Cynotilapia Afra cobué
Le genre Metriaclima
Ce nouveau Genre créé par Stauffer (1997) et bien soutenu par Konings permet de regrouper de nombreuses espèces du complexe " zebra ". Ces espèces appartenaient auparavant au Genre Pseudotropheus. Le genre Metriaclima succède à l'éphémère Genre Maylandia qui n'a pas été a priori décrit dans les règles de l'art. Mais la guerre des biologistes fait encore rage. On se retrouve donc dans une bonne pagaille propre au Malawi avec des anciens Pseudotropheus appelés encore "Pseudo" mais qui sont nommés maintenant soit Maylandia, soit Metriaclima...
Ce sont des m'bunas représentés par des anciennes stars comme le " lombardoi ", l' "estherae " ou encore l' "aurora " et des espèces plus à la mode comme le " msobo " ou l' "hajomaylandi ".
Le Maylandia zebra "Makonde"
http://cichlide38.free.fr/metriaclima.htm
http://chaps.pagesperso-orange.fr/mbunas.html
Si vous avez d'autres commentaires, articles pour compléter ce post, n'hésité pas..
Les poissons comme tout etre vivant sont classées en fonction de leurs caractéristiques, on regroupe ensemble ceux qui sont proches, puis on subdivise chaque groupe en créant des sous-ensembles. Ainsi les plus petites divisions sont Famille-Genre-Espèces (-race), éventuellement il y a parfois des sous-famille, sous-espèces (sp.)...
Les Mbunas appartiennent à la famille des CICHLIDES, puis se répartissent en différents genres (pseudotropheus, labeotropheus...) puis en différentes espèces (pseudotropheus saulosi, pseudotropheus elongatus...) et enfin en éventuelles sous-espèces.
En fonction de cette classification (la taxonomie) on retrouvera des comportements différents, des localisations dans le lac différentes, des variations de couleurs... Et ainsi des associations en aquarium conseillées ou non.
Avec l'évolution des observations dans le milieu naturel certaines espèces sont créés, des sous-espèces provisoires... Cette classification évolue donc régulièrement et lorsque l'on range un individu observé dans "une case" il se peut qu'on le déplace par la suite. Enfin parfois certains noms sont au départ que provisoires et indiqués alors fréquemmet entre guillemets.
Comportement : En plus de leurs très belles couleurs, les Mbunas possèdent des comportements remarquables, il se passe toujours quelque chose dans un aquarium de Mbunas. Ils sont habituellement territoriaux (bien que certains ne le sont pas), ils choisissent une zone, généralement une infractuosité rocheuse qui sera leur territoire et qu'ils défendront contre les intrus.
Il existe une hiérarchie avec un numéro 1, dominant du bac puis un numéro 2... Cela joue sur la tenu des territoires, un dominé ne résistera pas à un dominé. En fait les choses sont souvent moins linéaires dans la succession dominé-dominant et on observe parfois des renversements dans la hiérarchie. Néanmoins un bac bien équilibré (et correctement peuplé, une légère surpopulation est souhaitable avec les Mbunas) ne verra pas beaucoup d'agressivité nette, les places de chacun étant bien établies, ils vaqueront à leurs occupations en respectant la hiérarchie.
Le genre pseudotropheus regroupe énormément d'espèces aux couleurs variées et souvent éclatantes avec des dents bicuspides les différenciant des Cynotilapia. Le grand nombre d'epèces ont entrainé la création de groupes et complexes d'espèces. Un complexe d'espèces comprend des espèces parentes de la même lignée, contrairement aux groupes. On distingue ainsi :
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus elongatus.
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus "agressive".
-Le groupe d'espèces Pseudotropheus "miscellaneous"
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus zebra.
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus williamsi.
-Le complexe d'espèces Pseudotropheus tropheops.
Milieu naturel : les pseudotropheus se retrouvent dans des zones mélangeant roches et sables, avec du ressac, ils sont inféodés aux rochers dans la majorité des cas bien que certains soient en pleine eau. Les mâles sont territoriaux, l'alimentation est essentiellement basé sur les algues de couverture (aufwuchs) qui sont broutées (arrachées avec leurs dents), ainsi que les petits animaux qu'elles renferment.
En aquarium : similaire au milieu naturel, leur territorialité implique de ne pas mettre plus d'un mâle d'une espèce donné dans un même aquarium. De même éviter de mettre ensemble des espèces dont les couleurs de frai sont similaire, car cela stimulera l'agressivité inter-spécifique et risquera de plus d'entrainer des hyvridation entre espèces. L'aquarium devra faire au moins 300 litres, l'alimentation suit les conseils généraux de maintenance (spiruline comme source végétale...). La reproduction est aisée et a toute les chances de se produire naturellement dans un bac communautaire
Le Pseudotropheus Socolofi.
Le genre Labeotropheus possède une large bouche en position infère surmontée d'un large "nez" charnu. Cette position de la bouche lui permet de se nourrir d'algues(avec ses 3, voire plus, rangées de dents tricuspides)gardant son corps très près des rochers, minimisant les déplacement dûs au ressac. De plus ils se servent de leur "nez" comme d'un levier pour arracher les algues. Cette technique est très efficace et les Labeotropheus nettoient littéralement les zones auxquelles ils s'attaquent.
Si la plupart des femelles Mbunas receuillent la semence du mal dans leur cavité buccale où elles ont préalablement mis leurs oeufs, les femelles labeotropheus laisse souvent le mâle fertiliser les oeufs (parmis les plus gros des Mbunas) sur le substrat avant de les reprendre en bouche. Au bout de 3 semaines la femelle labeotropheus accepte encore les alevins pendant 1 semaine sous la protection de sa cavité buccale
Le Labeotropheus trewavasae
Le genre Cynotilapia Ils ont des dents unicupides (les pseudotropheus bicuspide). Ils apprécient les habitats rocheux peu profonds (mais on peut en rencontrer jusqu'à 40 m de profondeur) sans sédiments, certains apprécient les grandes grottes sombres. En journée ils nagent en banc en pleine eau où ils se nourrissent de plancton (alimentation ponctuelle des autres Mbunas mais exclusive chez eux), ce comportement est remarquable pour des Mbunas (normalement attachés au substrat); le soir il rejoignent des grottes sombres, qui font des territoires de ponte apprement défendus. Ce caractère très territorial se manifeste notamment en choisissant des grottes éloignées des zones d'affluence en autres Mbunas, les mâles peuvent rester près des grottes en permanence.
Il existe une très forte variabilité géographique des différentes espèces, rendant parfois leur identification difficile.
Le Cynotilapia Afra cobué
Le genre Metriaclima
Ce nouveau Genre créé par Stauffer (1997) et bien soutenu par Konings permet de regrouper de nombreuses espèces du complexe " zebra ". Ces espèces appartenaient auparavant au Genre Pseudotropheus. Le genre Metriaclima succède à l'éphémère Genre Maylandia qui n'a pas été a priori décrit dans les règles de l'art. Mais la guerre des biologistes fait encore rage. On se retrouve donc dans une bonne pagaille propre au Malawi avec des anciens Pseudotropheus appelés encore "Pseudo" mais qui sont nommés maintenant soit Maylandia, soit Metriaclima...
Ce sont des m'bunas représentés par des anciennes stars comme le " lombardoi ", l' "estherae " ou encore l' "aurora " et des espèces plus à la mode comme le " msobo " ou l' "hajomaylandi ".
Le Maylandia zebra "Makonde"
http://cichlide38.free.fr/metriaclima.htm
http://chaps.pagesperso-orange.fr/mbunas.html
Si vous avez d'autres commentaires, articles pour compléter ce post, n'hésité pas..